Le gouvernement canadien a souligné l'importance de conclure des accords de travail entre les deux principales compagnies ferroviaires du pays et le syndicat des Teamsters afin d'éviter une fermeture potentielle. Lundi, le ministre fédéral du Travail, Steve MacKinnon, a exhorté la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (TSX : CNR) et le Canadien Pacifique (NYSE: CP) de Kansas City à régler leurs différends avant la date limite du 22 août afin d'éviter un arrêt de travail complet.
M. MacKinnon a souligné l'impact important qu'un tel arrêt de travail aurait sur tous les Canadiens, car le pays dépend du transport ferroviaire pour acheminer des marchandises essentielles comme les céréales, les engrais et d'autres produits de base.
Il a déclaré que les parties concernées doivent s'engager dans les négociations difficiles nécessaires pour parvenir à un règlement à la table de négociation.
Les discussions, qui ont commencé au début de l'année, ont progressé lentement, les deux parties s'accusant mutuellement de ne pas négocier de bonne foi.
Le syndicat a accusé CN Rail et CPKC d'essayer d'affaiblir les dispositions relatives à la sécurité, ce que les compagnies ferroviaires ont nié.
Les enjeux des négociations sont élevés, étant donné la forte dépendance du pays à l'égard des services ferroviaires. Le principal groupe de pression des entreprises au Canada a estimé que les pertes pourraient atteindre 1 milliard de dollars canadiens (environ 733 millions de dollars) par jour en cas d'interruption des services ferroviaires.
Les négociations collectives en cours sont une question cruciale pour l'économie canadienne, car elles affectent directement l'infrastructure de transport qui soutient de nombreuses industries.
L'issue de ces négociations est attendue avec impatience par les différents secteurs qui dépendent du réseau ferroviaire pour la distribution de leurs produits.
Perspectives InvestingPro
Alors que le Canadien Pacifique (NYSE:CP) traverse des négociations collectives cruciales, la santé financière et la performance du marché de l'entreprise continuent d'intéresser les investisseurs et les observateurs de l'industrie. Une analyse d'InvestingPro souligne les marges bénéficiaires brutes impressionnantes du Canadien Pacifique, qui s'élevaient à 52,45 % au cours des douze derniers mois (T2 2024), reflétant la gestion opérationnelle efficace de la société dans l'industrie du transport terrestre.
Malgré la pression des négociations, le Canadien Pacifique a maintenu sa réputation d'investissement stable, avec un historique de paiements de dividendes pendant 24 années consécutives, démontrant son engagement envers le rendement pour les actionnaires. Le rendement actuel du dividende est de 0,7 %, la date de détachement du dernier dividende étant le 28 juin 2024. Cette constance dans le versement des dividendes peut rassurer les investisseurs dans un contexte d'incertitudes liées aux négociations collectives.
Les données d'InvestingPro révèlent également que le Canadien Pacifique se négocie à un multiple de valorisation élevé, avec un ratio C/B de 28,19 et une capitalisation boursière de 74,13 milliards USD. Alors que 22 analystes ont revu à la baisse leurs bénéfices pour la période à venir, l'action de la société se négocie généralement avec une faible volatilité des prix, ce qui suggère un niveau de confiance du marché dans sa stabilité. Les analystes prévoient que la société sera rentable cette année, ce qui indique des perspectives positives pour la performance financière du Canadien Pacifique.
Les investisseurs à la recherche d'une analyse plus complète peuvent consulter d'autres conseils d'InvestingPro à l'adresse https://www.investing.com/pro/CP, qui approfondissent les paramètres financiers de la société et sa position sur le marché.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.