FRANCFORT (Reuters) - La supervision bancaire en Europe ne doit pas être réduite et la volatilité du secteur au cours des dernières semaines illustre la nécessité de prêter attention aux éléments les plus risqués de l'activité, a déclaré mardi Andrea Enria, le président du conseil de surveillance de la Banque centrale européenne (BCE).
"Le fait d'être davantage axé sur le risque ne signifie pas que nous soyons moins intrusifs (...). Au contraire, nous mettons de plus en plus l'accent sur une progression structurée de nos interventions de supervision lorsque les progrès des banques sont en retard par rapport à des calendriers clairement établis", a-t-il dit mardi.
Les autorités de surveillance doivent examiner de plus près la manière dont les banques gèrent le risque lié à la hausse rapide des taux d'intérêt, a ajouté Andrea Enria.
Le président du conseil de surveillance de la Banque centrale européenne (BCE) s'est par ailleurs dit inquiet de la récente volatilité sur le cours de Bourse de Deutsche Bank (ETR:DBKGn) et de l'importante nervosité des investisseurs.
(Reportage Balazs Koranyi, rédigé par Francesco Canepa ; version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)