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L'Europe finit encore dans le rouge, inflation et taux inquiètent

Publié le 06/10/2022 20:06
Mis à jour le 06/10/2022 20:10
© Reuters. Photo d'archives de la Bourse allemande (Deutsche Boerse) à Francfort. /Photo prise le 19 février 2019/REUTERS/Kai Pfaffenbach

par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes ont terminé en baisse jeudi et Wall Street évoluait également dans le rouge en fin de matinée à New York en raison d'un regain des craintes liées à une éventuelle récession économique, à l'inflation et aux taux d'intérêt après la présentation du compte rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) et à la veille de la publication du rapport mensuel sur l'emploi américain.

À l'issue d'une séance volatile en Europe, le CAC 40 à Paris a fini en repli de 0,82%, à 5.936,42 points. Le Footsie britannique a cédé 0,73% et le Dax allemand 0,37%.

L'indice EuroStoxx 50 a reflué de 0,31%, le FTSEurofirst 300 de 0,57% et le Stoxx 600 de 0,51%.

A Wall Street, où les indices ont alterné un pied dans le vert, un autre dans le rouge, le Dow Jones reculait de 0,45%, le Standard & Poor's 500 de 0,36% et le Nasdaq de 0,07 % au moment de la clôture en Europe.

La publication jeudi de la statistique hebdomadaire des inscriptions au chômage aux Etats-Unis, qui a fait état d'une hausse plus importante que prévu du nombre de personnes demandant une allocation chômage, a dans un premier temps ravivé l'espoir que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait se montrer moins agressive dans le relèvement de ses taux le mois prochain, permettant à Wall Street d'ouvrir dans le vert.

Mais la tendance a fini par se retourner, les incertitudes sur le rapport du rapport du département du Travail, prévu vendredi, prenant le dessus alors que les marchés monétaires tablent désormais sur une probabilité à 80% d'un relèvement de 75 points de base des taux de la Fed le 2 novembre.

Le président de la Réserve fédérale de Minneapolis, Neel Kashkari, a en outre déclaré jeudi que la banque centrale américaine avait "encore du travail à accomplir" pour juguler l'inflation et qu'elle était "très loin" de pouvoir marquer une pause dans la hausse de ses taux.

En zone euro, le compte rendu de la dernière réunion de la BCE, publié jeudi, a montré que les membres du Conseil des gouverneurs avaient exprimé leur inquiétude face au risque d'ancrage de l'inflation en l'absence de resserrement marqué de la politique monétaire, même au prix d'un ralentissement de la croissance.

Les craintes d'une dégradation de la conjoncture économique ont été également renforcées par les données d'Eurostat sur les ventes au détail dans la zone euro, en baisse 2% sur un an en août, tandis que celles de l'Office fédéral de la statistique ont montré que les commandes à l'industrie en Allemagne avaient reculé plus que prévu en août.

Selon une source, le gouvernement allemand a dit en outre s'attendre à une récession l'an prochain en raison de la crise de l'énergie.

En France, l'Insee a confirmé son scénario d'une stagnation du PIB au quatrième trimestre.

VALEURS EN EUROPE

En Europe, la plupart des grands secteurs ont fini dans le rouge, les replis plus marqués ayant été à l'actif des services aux collectivités (-1,9%) et des ressources de base (-1,7%).

Dans les valeurs individuelles, Shell (AS:SHEL) a cédé 2,8%, le groupe ayant averti que son bénéfice au troisième trimestre allait être affecté par une baisse des marges dans le raffinage et dans le négoce de gaz naturel.

A Paris, Accor (EPA:ACCP) (-2,25%) a été pénalisé par Barclays (LON:BARC), qui s'inquiète de l'exposition du groupe aux risques macroéconomiques.

Côté hausse, le cigarettier Imperial Brands (LON:IMB) a avancé de 2,478% après la confirmation de ses perspectives et l'annonce d'un plan de rachat d'actions.

Credit Suisse, en hausse de 2,6%, a été tiré par le relèvement de la recommandation de JP Morgan.

CHANGES

L'euro recule de (-0,65%) à 0,9818 dollar après la publication du compte rendu de la dernière réunion de la BCE, qui souligne que la dépréciation de la monnaie unique pourrait accroître les tensions inflationnistes dans la région.

Le dollar poursuit sa marche en avant, gagnant 0,69% face aux autres grandes devises, plusieurs responsables de la Fed continuant d'insister sur la nécessité d'une forte hausse des taux d'intérêt.

La livre sterling reflue nettement, de 1,26% à 1,1183 dollar, alors que l'agence de notation Fitch a abaissé mercredi soir sa perspective sur la note souveraine du Royaume-Uni de "stable" à "négative".

TAUX

Les rendements obligataires en Europe ont fini en hausse après les "minutes" de la BCE, les investisseurs estimant, selon des analystes, que le récent rallye des actions était sans doute prématuré au regard de l'inquiétude de l'institution de Francfort sur l'inflation.

Le taux du Bund allemand à dix ans, référence pour l'ensemble de la zone euro, a gagné environ six points de base à 2,08%. Les analystes de Morgan Stanley (NYSE:MS) estiment qu'il pourrait remonter jusqu'à 2,25%, voire dépasser ce niveau ce mois-ci.

Le rendement du dix ans américain,de son côté, prend environ cinq points à 3,811%.

PÉTROLE

© Reuters. Photo d'archives de la Bourse allemande (Deutsche Boerse) à Francfort. /Photo prise le 19 février 2019/REUTERS/Kai Pfaffenbach

Les cours pétroliers poursuivent leur progression, toujours soutenus par l'accord entre l'Opep et ses alliés sur une réduction de leur production de brut de deux millions de barils par jour (bpj).

Le Brent avance de 0,97% à 94,28 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) de 0,85% à 88,51 dollars.

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)

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parce que hier non ? vous me faites vien rire . La bourse n'a plus aucune logique, il serait tant d'arrêter de faire semblant de la lire ...
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