Faute de visibilité sur l’évolution de la situation sanitaire, les investisseurs en sont réduits à arbitrer très rapidement entre achats à bon compte et prises de bénéfices. Bien que la nature de la crise actuelle soit très différente -et beaucoup plus brutale- que celle, financière, de 2007/2008, les performances sectorielles sont assez identiques et traduisent bien les anticipations d’une récession.
,-4,2 % pour l’indice CAC 40 vendredi 27 mars mais +7,5 % sur la semaine. La volatilité reste élevée sur les places financières où les investisseurs sont aussi prompts à réaliser des achats à bon compte qu’à prendre leurs bénéfices quelques jours plus tard. Un mouvement de yoyo aussi rapide qu’opportuniste, qui pourrait durer encore quelques temps, jusqu’à ce que l’on puisse se faire une idée un peu plus précise de la sortie de crise du Covid 19 et avant que l’océan de liquidités promis par les Banques Centrales puissent se déverser sur une économie mondiale en état de léthargie et donc sans besoin immédiat. Sauf bien sûr en ce qui concerne la liquidité sur certaines classes d’actifs réputées sans risque !
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