Investing.com — La France exhorte l’Union européenne (UE) à envisager d’utiliser sa contre-mesure la plus puissante contre les États-Unis, si le président Donald Trump emploie des tarifs douaniers pour exercer une pression indue sur le bloc afin de modifier ses politiques, selon un rapport de Bloomberg citant des sources.
Cette proposition fait de la France un membre d’un groupe minoritaire au sein de l’UE qui estime que l’instrument anti-coercition, un mécanisme conçu pour riposter contre les nations qui utilisent de manière coercitive des mesures commerciales et économiques, devrait être une option.
Les États-Unis s’apprêtent à imposer des tarifs douaniers complets sur leurs partenaires mondiaux, y compris l’UE, dès le 02/04. Le président Trump a déclaré que ces droits viseront à remédier aux obstacles non tarifaires qu’il considère comme injustes, tels que les réglementations nationales et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de l’UE. Cependant, l’UE maintient que sa TVA est une taxe équitable et non discriminatoire qui s’applique de manière égale aux produits nationaux et importés.
L’instrument anti-coercition, soumis à diverses conditions et étapes, pourrait éventuellement permettre à l’UE de déployer un large éventail de réponses de représailles. Celles-ci pourraient inclure des restrictions sur le commerce et les services, ainsi que sur certains droits de propriété intellectuelle, les investissements directs étrangers et l’accès aux marchés publics.
Plus tôt ce mois-ci, Trump a intensifié une guerre commerciale mondiale en imposant un tarif de 25% sur les importations d’acier et d’aluminium. Cela a conduit l’UE à déclarer ses propres droits de rétorsion sur des produits américains politiquement sensibles, pouvant atteindre 26 milliards€ (28,1 milliards de dollars). Les tarifs réciproques à venir, adaptés à chaque partenaire commercial pour équilibrer tout désavantage perçu pour les entreprises américaines, pourraient dépasser les droits sur les métaux.
La Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE responsable des questions commerciales, n’envisage pas actuellement l’instrument anti-coercition, selon une source anonyme. Une autre personne a déclaré que toute discussion sur l’utilisation de cet outil était lointaine, car l’UE devait d’abord voir quels tarifs les États-Unis annonceraient le 02/04 et si l’instrument anti-coercition était applicable.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.