Les marchés européens évoluent très majoritairement dans le rouge, plombés à la fois par des nouvelles peu encourageantes en provenance des Etats-Unis et par une longue série de publications d'entreprises souvent décevantes.
Milan chute de 2%, Londres perd 0,8%, Paris et Madrid 0,7%, Francfort 0,6%, Amsterdam 0,3%, Bruxelles 0,2%, alors que Zurich grappille 0,1% et que Lisbonne s'adjuge 1,4%. A New York, le Dow Jones cède 0,4% et le Nasdaq 0,3%.
'La probabilité d'une hausse des taux directeurs sur les marchés futurs sur Fed Funds est passée de 33% à 43% ce matin', souligne-t-on chez Aurel BGC, au lendemain d'un communiqué de la Fed au ton plus offensif qu'anticipé.
'Avec les implications d'une hausse de taux aux Etats-Unis pour l'économie mondiale, il n'est guère surprenant que les valeurs des matières premières essuient parmi les plus lourds reculs', pointe Tony Cross, analyste de marché chez Trustnet Direct.
Cette perspective de durcissement inquiète d'autant plus qu'elle coïncide avec un ralentissement de la croissance du PIB américain : selon une estimation avancée, elle a chuté à +1,5% en rythme annualisé au troisième trimestre contre +3,9% au trimestre précédent.
Le moral des opérateurs européens est aussi grevé par les nombreuses publications du jour, souvent décevantes. A Francfort, les investisseurs sanctionnent lourdement les résultats de Lufthansa (DE:LHAG) (-8,8%), mais réservent un accueil favorable à ceux de Bayer (+1,5%).
Deutsche Bank dévisse de 7,3% et accuse la deuxième plus forte baisse du DAX, après avoir fait part d'une perte nette sans précédent au troisième trimestre, d'une suspension de dividendes et de suppressions de postes massives.
A Londres, les résultats de Barclays (L:BARC) (-5,8%) et de Shell (-2,1%) se trouvent fraichement accueillis, tandis que BT Group (L:BT) (+0,3%) se maintient autour de son équilibre, après la présentation de ses comptes de deuxième trimestre comptable.
Parmi les autres évolutions notables, Nokia (HE:NOKIA) flambe de 9,6% sur l'OMX, entouré après l'annonce du versement d'un dividende exceptionnel aux actionnaires après des comptes trimestriels meilleurs que prévu.
Lanterne rouge à Amsterdam, l'action Gemalto (AS:GTO) chutait de 7,8%, après que le spécialiste des cartes à puces a fait état d'une activité inférieure aux attentes des analystes, de nouveau à cause du segment mobile.
Parmi les nombreuses publications du jour à Paris, les investisseurs délaissent clairement celles de Saint-Gobain (PA:SGOB) (-5,7%) et de Sanofi (PA:SASY) (-4%), mais ils applaudissent chaleureusement celle d'Alcatel-Lucent (PA:ALUA) (+9,3%, loin en tête du CAC40).
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Milan chute de 2%, Londres perd 0,8%, Paris et Madrid 0,7%, Francfort 0,6%, Amsterdam 0,3%, Bruxelles 0,2%, alors que Zurich grappille 0,1% et que Lisbonne s'adjuge 1,4%. A New York, le Dow Jones cède 0,4% et le Nasdaq 0,3%.
'La probabilité d'une hausse des taux directeurs sur les marchés futurs sur Fed Funds est passée de 33% à 43% ce matin', souligne-t-on chez Aurel BGC, au lendemain d'un communiqué de la Fed au ton plus offensif qu'anticipé.
'Avec les implications d'une hausse de taux aux Etats-Unis pour l'économie mondiale, il n'est guère surprenant que les valeurs des matières premières essuient parmi les plus lourds reculs', pointe Tony Cross, analyste de marché chez Trustnet Direct.
Cette perspective de durcissement inquiète d'autant plus qu'elle coïncide avec un ralentissement de la croissance du PIB américain : selon une estimation avancée, elle a chuté à +1,5% en rythme annualisé au troisième trimestre contre +3,9% au trimestre précédent.
Le moral des opérateurs européens est aussi grevé par les nombreuses publications du jour, souvent décevantes. A Francfort, les investisseurs sanctionnent lourdement les résultats de Lufthansa (DE:LHAG) (-8,8%), mais réservent un accueil favorable à ceux de Bayer (+1,5%).
Deutsche Bank dévisse de 7,3% et accuse la deuxième plus forte baisse du DAX, après avoir fait part d'une perte nette sans précédent au troisième trimestre, d'une suspension de dividendes et de suppressions de postes massives.
A Londres, les résultats de Barclays (L:BARC) (-5,8%) et de Shell (-2,1%) se trouvent fraichement accueillis, tandis que BT Group (L:BT) (+0,3%) se maintient autour de son équilibre, après la présentation de ses comptes de deuxième trimestre comptable.
Parmi les autres évolutions notables, Nokia (HE:NOKIA) flambe de 9,6% sur l'OMX, entouré après l'annonce du versement d'un dividende exceptionnel aux actionnaires après des comptes trimestriels meilleurs que prévu.
Lanterne rouge à Amsterdam, l'action Gemalto (AS:GTO) chutait de 7,8%, après que le spécialiste des cartes à puces a fait état d'une activité inférieure aux attentes des analystes, de nouveau à cause du segment mobile.
Parmi les nombreuses publications du jour à Paris, les investisseurs délaissent clairement celles de Saint-Gobain (PA:SGOB) (-5,7%) et de Sanofi (PA:SASY) (-4%), mais ils applaudissent chaleureusement celle d'Alcatel-Lucent (PA:ALUA) (+9,3%, loin en tête du CAC40).
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