La Bourse de Paris ne semble pas aborder dans les meilleures conditions une semaine qui s'annonce décisive et riche en rendez-vous d'importance.
Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison fin décembre - recule de 29 points à 4775,5 points, augurant d'un début de séance dans le rouge.
Après son 'sell off' (correction) de jeudi dernier - qui l'avait vu chuter de plus de 3% - le CAC 40 n'avait pas réussi à matérialiser un rebond convaincant vendredi et l'indice ne grappillait que 0,7% au final.
Le marché devrait rester nerveux aujourd'hui, avant une semaine qui sera marquée par un vote fatidique sur le Brexit, mais aussi par la réunion de la Banque centrale européenne (BCE).
C'est en effet demain que doit être avalisé par le Parlement britannique le projet d'accord trouvé par Theresa May et Bruxelles sur les conditions de séparation du Royaume-Uni et de l'Union européenne.
'Si la proposition de May devait être rejetée par une large majorité, cela pourrait ouvrir la voie à plusieurs scénarios totalement imprévisibles, susceptibles de se solder par la tenue d'un second référendum ou d'élections générales', pronostique BofA Merrill Lynch.
Jeudi, la BCE devrait officiellement mettre un terme à son programme d'assouplissement quantitatif (QE).
'La croissance s'est affaiblie et l'inflation de base tarde à montrer des signes de vitalité. La BCE en a bien conscience, mais il n'empêche, le QE doit ce terminer ce mois-ci', rappelle BofA Merrill Lynch.
Plusieurs indicateurs de premier plan comme les PMI, l'inflation américaines ou la consommation aux Etats-Unis figurent par ailleurs à l'agenda des prochains jours.
Malgré l'accumulation de mauvaises nouvelles récemment (tensions commerciales, ralentissement de la croissance, ... ), certains investisseurs espèrent encore que de bonnes surprises puissent déclencher le fameux rally de fin d'année.
L'élément le plus préoccupant de la correction des dernières séances demeure toutefois l'incapacité des marchés à rebondir et la frilosité manifestée par les investisseurs au moment de 'racheter les creux'.
Tant que le CAC demeure sous les 4850 points, un retour vers les 4640 points à plus long terme n'est pas à exclure si la tendance ne s'inverse pas dans l'immédiat, avertissent d'ailleurs certains spécialistes techniques.
Copyright (c) 2018 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Vers 8h15, le contrat futur sur l'indice CAC 40 - livraison fin décembre - recule de 29 points à 4775,5 points, augurant d'un début de séance dans le rouge.
Après son 'sell off' (correction) de jeudi dernier - qui l'avait vu chuter de plus de 3% - le CAC 40 n'avait pas réussi à matérialiser un rebond convaincant vendredi et l'indice ne grappillait que 0,7% au final.
Le marché devrait rester nerveux aujourd'hui, avant une semaine qui sera marquée par un vote fatidique sur le Brexit, mais aussi par la réunion de la Banque centrale européenne (BCE).
C'est en effet demain que doit être avalisé par le Parlement britannique le projet d'accord trouvé par Theresa May et Bruxelles sur les conditions de séparation du Royaume-Uni et de l'Union européenne.
'Si la proposition de May devait être rejetée par une large majorité, cela pourrait ouvrir la voie à plusieurs scénarios totalement imprévisibles, susceptibles de se solder par la tenue d'un second référendum ou d'élections générales', pronostique BofA Merrill Lynch.
Jeudi, la BCE devrait officiellement mettre un terme à son programme d'assouplissement quantitatif (QE).
'La croissance s'est affaiblie et l'inflation de base tarde à montrer des signes de vitalité. La BCE en a bien conscience, mais il n'empêche, le QE doit ce terminer ce mois-ci', rappelle BofA Merrill Lynch.
Plusieurs indicateurs de premier plan comme les PMI, l'inflation américaines ou la consommation aux Etats-Unis figurent par ailleurs à l'agenda des prochains jours.
Malgré l'accumulation de mauvaises nouvelles récemment (tensions commerciales, ralentissement de la croissance, ... ), certains investisseurs espèrent encore que de bonnes surprises puissent déclencher le fameux rally de fin d'année.
L'élément le plus préoccupant de la correction des dernières séances demeure toutefois l'incapacité des marchés à rebondir et la frilosité manifestée par les investisseurs au moment de 'racheter les creux'.
Tant que le CAC demeure sous les 4850 points, un retour vers les 4640 points à plus long terme n'est pas à exclure si la tendance ne s'inverse pas dans l'immédiat, avertissent d'ailleurs certains spécialistes techniques.
Copyright (c) 2018 CercleFinance.com. Tous droits réservés.