(Reuters) - La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, les résultats trimestriel de JPMorgan (NYSE:JPM) Chase et Citigroup (NYSE:C), pourtant meilleurs que prévu, ne suffisant pas à tirer les marchés actions, affaiblis par la légère hausse du dollar après des indicateurs économiques meilleurs que prévu.
L'indice Dow Jones, qui avait fini la veille sur un nouveau record, perd 28,94 points, soit 0,13%, à 22.843,95. Le Standard & Poor's 500, plus large, recule de 0,19% à 2.550,32 et le Nasdaq Composite cède 0,11% à 6.596,26.
Les résultats de JPMorgan Chase & Co et Citigroup étaient les principales attentes de la séance du coté de l'actualité des entreprises.
JPMorgan, la première banque américaine en termes d'actifs, perd 0,40%, les analystes ayant surtout retenu de ses trimestriel un recul de l'activité de courtage sur les marchés financiers, qui occulte un bénéfice par action supérieur aux attentes de Wall Street.
Citigroup recule de 0,31%, en dépit d'un bénéfice trimestriel en hausse de 7,6%, soutenu par une plus-value de cession, une réduction des coûts et des revenus du trading meilleurs que prévu.
"Après une longue série de records consécutifs, des bénéfices ou une partie des résultats - comme le trading obligataire dans le cas de JPMorgan - légèrement décevants, deviennent une excuse pour vendre", déclare Scott Clemons, responsable de la stratégie investissement chez Brown Brothers Harriman.
Au reste des valeurs, à noter le recul de plus de 3% d'AT&T, qui plombe le secteur des télécoms (-2%). Le groupe a déclaré que les ouragans aux Etats-Unis et les séismes au Mexique avaient pesé sur ses résultats du troisième trimestre.
DES STATISTIQUES MEILLEURES QUE PREVU
Du coté de la macroéconomie, le département du Travail a annoncé que les inscriptions hebdomadaires au chômage, à 243.000, avaient reculé à un creux de plus d'un mois, poursuivant leur baisse après avoir été dopées par les ouragans Harvey et Irma.
Les prix à la production, soutenues par la plus forte hausse en deux ans de ceux de l'essence, ont augmenté de 0,4% en septembre en raison des perturbations causées par l'ouragan Harvey dans la production des raffineries du Texas.
Leur hausse en rythme annuel atteint ainsi 2,6%, légèrement plus qu'attendu.
Ces chiffres favorisent la hausse du dollar, qui avait auparavant touché un plus bas de deux semaines face à un panier de devises de référence. L'euro recule de 0,18% à 1,1836 dollar.
Le billet vert a souffert mercredi de la publication des "minutes" de la dernière réunion de la Réserve fédérale, qui montrent que les responsable de la Fed ont longuement débattu des perspectives d'inflation et de l'évolution des taux dans l'hypothèse où la hausse des prix ne s'accélèrerait pas.
En Europe, les marchés actions sont orientés à la baisse. Le Stoxx 600 recule de 0,02% et le CAC 40 à Paris de 0,11%.
Sur le marché pétrolier, les cours du pétrole reculent de plus de 1%.
(Laetitia Volga, édité par)