Investing.com — Moody’s Ratings a révisé les perspectives de Japan Petroleum Exploration Co., Ltd. (JAPEX) de stables à négatives, tout en maintenant la note d’émetteur Baa1 de l’entreprise et son évaluation de crédit de base (BCA) de baa3.
Le changement de perspectives à négatives est dû au manque de progrès de JAPEX dans l’augmentation de sa production et de ses réserves par rapport à ses pairs mondiaux de notation similaire. Roman Schorr, Vice-président et Analyste senior chez Moody’s Ratings, a cité la stratégie peu claire de croissance et de diversification de l’entreprise comme un facteur qui accroît l’incertitude et limite sa capacité à améliorer ses faibles rendements de trésorerie.
Les réserves et la production de JAPEX ne se sont pas améliorées de manière significative après que l’entreprise a cédé ses projets pétroliers et gaziers canadiens au cours de l’exercice 2021. Ce manque de progrès contraste avec les avancées importantes réalisées par ses pairs mondiaux qui ont renforcé leurs réserves et leur production, tout en maintenant des profils de crédit solides.
L’entreprise, qui est la deuxième plus grande société d’exploration et de production (E&P) de pétrole et de gaz au Japon, se classe comme la plus petite parmi ses pairs mondiaux d’E&P au niveau Baa. Les réserves nettes prouvées de JAPEX n’étaient que de 141 millions de barils équivalent pétrole (bep) pour l’exercice clos en mars 2024 (exercice 2023), en baisse par rapport aux 317 millions de bep de l’exercice 2020. Cette diminution est due à la cession de ses projets de gaz de schiste et de sables bitumineux au Canada.
JAPEX vise à tirer 40% de son bénéfice d’exploitation et de ses revenus de ses filiales mises en équivalence pour l’exercice 2026, et 50% de ses activités non E&P, principalement dans le secteur des infrastructures, pour l’exercice 2030. Cependant, les contributions aux flux de trésorerie provenant des infrastructures de pipeline sont modestes, limitant les avantages de la diversification.
Malgré le bilan solide de JAPEX, avec un remboursement substantiel de sa dette après la cession de ses projets pétroliers et gaziers canadiens et des soldes de trésorerie dépassant sa dette, Moody’s Ratings ne pense pas que cela compense la baisse des réserves ou les risques découlant de l’échelle modeste de ses opérations d’E&P.
Le gouvernement japonais, qui détient environ 38% des actions de JAPEX, a été pris en compte dans l’analyse de Moody’s concernant la revalorisation accordée à la note de l’entreprise, en fonction de son statut d’émetteur lié au gouvernement (GRI). La note d’émetteur Baa1 de JAPEX comprend son BCA de baa3 et une revalorisation de deux crans pour refléter la forte dépendance de l’entreprise et la forte probabilité d’un soutien extraordinaire du gouvernement japonais en cas de besoin.
Les perspectives négatives reflètent l’attente de Moody’s selon laquelle la production et les réserves de JAPEX resteront faibles par rapport à ses pairs de la catégorie Baa au cours des 12 à 18 prochains mois. Une amélioration de la note de JAPEX est peu probable au cours des 12 à 18 prochains mois, mais les perspectives pourraient redevenir stables si l’entreprise augmente significativement sa production et ses réserves et réussit à se diversifier dans d’autres activités tout en maintenant un profil financier conservateur.
Moody’s pourrait abaisser la note si JAPEX ne parvient pas à augmenter significativement sa production et ses réserves, si son effet de levier et ses indicateurs de flux de trésorerie se détériorent, ou si le gouvernement devient moins favorable à l’entreprise. Une baisse de l’évaluation de l’analyse conjointe de défaut de Moody’s, comme un affaiblissement du facteur de soutien en raison d’une diminution du soutien gouvernemental, pourrait réduire la revalorisation GRI et donc la note d’émetteur. Une pression négative sur la note pourrait également se développer si les perspectives de la note souveraine du Japon sont modifiées à négatives ou si la note est abaissée.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.