Dans un récent témoignage, un ancien cadre de News Corp a déclaré que l'entreprise aurait fait face à un manque à gagner d'au moins 9 millions de dollars en revenus publicitaires en 2017 si elle avait décidé de cesser d'utiliser les services publicitaires de Google. Ce témoignage s'inscrit dans le cadre d'un procès antitrust en cours contre Google, qui a débuté lundi à Alexandria, en Virginie.
Stephanie Layser, qui a travaillé chez News Corp de 2017 à 2022, a exprimé mardi que l'emprise de Google sur le marché de la technologie publicitaire ressemblait à une forme de captivité. Elle a indiqué que les fonctionnalités publicitaires de Google favorisaient souvent plus le géant technologique que les éditeurs eux-mêmes.
Pendant le mandat de Layser chez News Corp, une écrasante majorité des transactions publicitaires de l'entreprise, entre 70 et 80%, étaient gérées via la bourse publicitaire de Google au moment de son départ.
Les documents présentés lors du procès ont révélé que News Corp a généré 83,3 millions de dollars en 2016 grâce aux ventes publicitaires instantanées utilisant des outils de technologie publicitaire, plus de la moitié de ces transactions ayant lieu via la bourse publicitaire de Google, contribuant à hauteur de 18,4 millions de dollars provenant des annonceurs Google Ads.
L'entreprise a estimé qu'environ 9 millions de dollars de ces revenus étaient uniquement attribuables à la plateforme de Google et ne seraient pas récupérables si elle passait à un autre fournisseur.
Le Département de la Justice des États-Unis cherche à démontrer que Google a monopolisé le marché des serveurs publicitaires pour éditeurs, des réseaux publicitaires pour annonceurs et des bourses publicitaires, qui sont cruciaux pour l'industrie de la publicité en ligne. Le procès devrait se poursuivre pendant plusieurs semaines.
Google a réfuté ces allégations, affirmant que l'industrie a évolué et que les grands éditeurs utilisent généralement une gamme de plateformes, avec plus de 80 services disponibles, pour vendre des publicités.
Cependant, les témoignages d'exécutifs publicitaires, dont Tim Wolfe de Gannett, ont souligné le manque d'alternatives viables au serveur publicitaire pour éditeurs de Google, qui est utilisé depuis environ 13 ans.
Les témoins potentiels pour le procès incluent des concurrents de la technologie publicitaire de Google, tels que Trade Desk, Comcast et PubMatic, ainsi que plus de deux douzaines d'employés et de cadres actuels et anciens de Google.
Si la juge de district américaine Leonie Brinkema statue contre Google, elle examinera la demande des procureurs visant à ce que l'entreprise se sépare de Google Ad Manager, qui englobe à la fois le serveur publicitaire pour éditeurs et la bourse publicitaire.
Reuters a contribué à cet article.
Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.