Vendredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mai corrigeait de 1,4% à 58,4 dollars, mais le WTI américain de même échéance cédant 1,4% également à 50,7 dollars.
Hier, l'annonce d'une intervention militaire de l'Arabie saoudite et de ses alliés contre les rebelles (que l'Iran dément soutenir, sans convaincre nombre de diplomates) qui menacent le pouvoir yéménite officiel avait engendré la formation d'une prime de risque sur les cours du baril. Riyad est en effet l'un des plus grands producteurs de pétrole au monde ainsi que le chef de file de l'Opep.
Les craintes des investisseurs portent sur le détroit de Bab-el-Mandeb, qui sépare le Yémen et Djibouti, expliquent les analystes d'Aurel BGC. Il s'agit d'une des voies maritimes les plus stratégiques. Reliant le golfe d'Aden et la Mer rouge et conduisant au canal de Suez, il est vital pour l'approvisionnement en pétrole (4 millions de barils par jour vers l'Europe et les Etats-Unis), ajoutent les spécialistes parisiens.
Mais aujourd'hui, selon les analystes Matières premières de Commerzbank (XETRA:CBKG), voilà revenir 'le calme après la tempête', et des prises de bénéfices.
'Il semblerait que la réaction initiale de panique à l'intervention militaire saoudienne au Yémen cède la place à une appréciation plus mesurée de la situation. Certes, l'Arabie saoudite continue de bombarder les positions des milices chiites des Houthis. Néanmoins, l'expérience récente des opérations militaires menées contre l'organisation terroriste de l'Etat islamique au Irak montre qu'en aucun cas, l'Arabie saoudite ne laissera perturber les approvisionnements en or noir', estime Commerzbank.
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Hier, l'annonce d'une intervention militaire de l'Arabie saoudite et de ses alliés contre les rebelles (que l'Iran dément soutenir, sans convaincre nombre de diplomates) qui menacent le pouvoir yéménite officiel avait engendré la formation d'une prime de risque sur les cours du baril. Riyad est en effet l'un des plus grands producteurs de pétrole au monde ainsi que le chef de file de l'Opep.
Les craintes des investisseurs portent sur le détroit de Bab-el-Mandeb, qui sépare le Yémen et Djibouti, expliquent les analystes d'Aurel BGC. Il s'agit d'une des voies maritimes les plus stratégiques. Reliant le golfe d'Aden et la Mer rouge et conduisant au canal de Suez, il est vital pour l'approvisionnement en pétrole (4 millions de barils par jour vers l'Europe et les Etats-Unis), ajoutent les spécialistes parisiens.
Mais aujourd'hui, selon les analystes Matières premières de Commerzbank (XETRA:CBKG), voilà revenir 'le calme après la tempête', et des prises de bénéfices.
'Il semblerait que la réaction initiale de panique à l'intervention militaire saoudienne au Yémen cède la place à une appréciation plus mesurée de la situation. Certes, l'Arabie saoudite continue de bombarder les positions des milices chiites des Houthis. Néanmoins, l'expérience récente des opérations militaires menées contre l'organisation terroriste de l'Etat islamique au Irak montre qu'en aucun cas, l'Arabie saoudite ne laissera perturber les approvisionnements en or noir', estime Commerzbank.
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