Plombé par une envolée de +1,5% du Dollar au-delà des 1,07/E (pour la première fois depuis le 11 avril 2003), Wall Street subit l'une des plus lourdes corrections de l'année 2015 et efface en 3 séances (malgré le rebond de la veille) l'intégralité des gains accumulés depuis le 10 février dernier.
Le Dow Jones et le S&P500 chutent respectivement de -1,85% (-333Pts) et -1,7% (à 2.040).
La performance annuelle du 'Dow' repasse en territoire négatif (-0,9%), le 'S&P' conserve +1% de gain et le Nasdaq Composite survole le classement avec +2,65% malgré les 1,67% perdus ce mardi (plus lourd repli depuis le 27 janvier dernier).
Compte tenu d'une appréciation de +11% du billet face à l'Euro depuis le 1er janvier, les dégâts restent relativement limités: les gérants européens s'en tirent fort bien avec une performance moyenne de +13% sur les actions US.
Le malaise provient de la vitesse du mouvement de repli de l'Euro et de la plupart des autres devises (Franc suisse, Peso Mexicain, Real, monnaies nordiques) au cours des 5 dernières séances: entre -4 et -4,5%.
Il s'agit là d'écarts déjà très significatifs lorsqu'ils se matérialisent sur une période d'un mois, alors sur une seule semaine, cela commence à ressembler à mouvement anarchique... de ceux qui indisposent les marchés, sans parler de la perte de compétitivité des entreprises américaines.
Par ailleurs, Richard Fisher (président de la FED de Dallas et 'faucon' notoire) qui quittera ses fonctions tout prochainement souligne que ne pas entamer le relèvement des taux en juin expose l'économie américaine à une 'surchauffe' puis à une récession.
Pour Wall Street, la hausse du loyer de l'argent reste un cauchemar récurrent et un saut dans l'inconnu: un resserrement des taux, c'est un évènement techniquement banal -voir normal- dans un contexte de croissance soutenue.
Mais il s'agit cette fois de mettre un terme à 6 ans de politique monétaire 'non conventionnelle' (et ultra-accommodante), et là, il n'y a pas de précédent historique, ni aux Etats Unis, ni dans aucun autre pays développé (rappelons que le Japon n'a jamais réussi à faire machine arrière depuis 25 ans).
Parmi les plus fortes baisses du jour on remarque donc les financières avec JP-Morgan -2,5%, Goldman Sachs -2,8%, Citigroup et Zions Bancorp -3,3%, Metlife -3,4%, Genworth Financial -3,9%... puis de nouveau les parapétrolières (le baril replonge de -2,75% à 48,6$ sur le NYMEX) et les valeurs du secteur énergie comme Marathon -3,7%, Chesapeake -2,8%, Anadarko -2,2%, Halliburton -1,75% .
Au sein du Nasdaq-100 on dénombre 95% de titres en repli, gros dégagements sur Seagate -4,5%, Micron -3,7%, Microchip _3,5%, Autodesk -3,4%, Cisco -3,2%, Intel -3,1%, Comcast -2,3%, Citrix, Paccoar et Eletronic Arts -2,8%, e-Bay -2,62%, Facebook et Applied Materials -2,4%, Apple (NASDAQ:AAPL) -2,05%.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Le Dow Jones et le S&P500 chutent respectivement de -1,85% (-333Pts) et -1,7% (à 2.040).
La performance annuelle du 'Dow' repasse en territoire négatif (-0,9%), le 'S&P' conserve +1% de gain et le Nasdaq Composite survole le classement avec +2,65% malgré les 1,67% perdus ce mardi (plus lourd repli depuis le 27 janvier dernier).
Compte tenu d'une appréciation de +11% du billet face à l'Euro depuis le 1er janvier, les dégâts restent relativement limités: les gérants européens s'en tirent fort bien avec une performance moyenne de +13% sur les actions US.
Le malaise provient de la vitesse du mouvement de repli de l'Euro et de la plupart des autres devises (Franc suisse, Peso Mexicain, Real, monnaies nordiques) au cours des 5 dernières séances: entre -4 et -4,5%.
Il s'agit là d'écarts déjà très significatifs lorsqu'ils se matérialisent sur une période d'un mois, alors sur une seule semaine, cela commence à ressembler à mouvement anarchique... de ceux qui indisposent les marchés, sans parler de la perte de compétitivité des entreprises américaines.
Par ailleurs, Richard Fisher (président de la FED de Dallas et 'faucon' notoire) qui quittera ses fonctions tout prochainement souligne que ne pas entamer le relèvement des taux en juin expose l'économie américaine à une 'surchauffe' puis à une récession.
Pour Wall Street, la hausse du loyer de l'argent reste un cauchemar récurrent et un saut dans l'inconnu: un resserrement des taux, c'est un évènement techniquement banal -voir normal- dans un contexte de croissance soutenue.
Mais il s'agit cette fois de mettre un terme à 6 ans de politique monétaire 'non conventionnelle' (et ultra-accommodante), et là, il n'y a pas de précédent historique, ni aux Etats Unis, ni dans aucun autre pays développé (rappelons que le Japon n'a jamais réussi à faire machine arrière depuis 25 ans).
Parmi les plus fortes baisses du jour on remarque donc les financières avec JP-Morgan -2,5%, Goldman Sachs -2,8%, Citigroup et Zions Bancorp -3,3%, Metlife -3,4%, Genworth Financial -3,9%... puis de nouveau les parapétrolières (le baril replonge de -2,75% à 48,6$ sur le NYMEX) et les valeurs du secteur énergie comme Marathon -3,7%, Chesapeake -2,8%, Anadarko -2,2%, Halliburton -1,75% .
Au sein du Nasdaq-100 on dénombre 95% de titres en repli, gros dégagements sur Seagate -4,5%, Micron -3,7%, Microchip _3,5%, Autodesk -3,4%, Cisco -3,2%, Intel -3,1%, Comcast -2,3%, Citrix, Paccoar et Eletronic Arts -2,8%, e-Bay -2,62%, Facebook et Applied Materials -2,4%, Apple (NASDAQ:AAPL) -2,05%.
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