PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes ont ouvert sur une note stable ou en léger repli vendredi alors que les places asiatiques ont été pénalisées par la publication d'un indicateur montrant que l'activité manufacturière en Chine a subi sa plus forte contraction depuis 15 mois en juillet.
Des publications de résultats contrastées et le recul des indices PMI "flash" pour le mois de juillet en France et en Allemagne pèsent aussi sur la tendance.
La croissance de l'activité a nettement ralenti dans le secteur privé en France, le secteur manufacturier accusant même une légère contraction. En Allemagne, le secteur privé s'est contenté d'un léger ralentissement.
Les indices PMI "flash" de la zone euro seront publiés plus tard dans la matinée. Les Etats-Unis prendront le relais dans l'après-midi avec les ventes de logements neufs et l'indice flash PMI manufacturier.
À Paris, l'indice CAC 40 est quasi stable (+0,08%) à 5.090,90 points vers 07h20 GMT. A Londres, le FTSE a lui aussi ouvert sans tendance (-0,01%) tandis qu'à Francfort, le Dax cède 0,12%.
L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro recule de 0,18%, le FTSEurofirst 300 ne cédant que 0,08%.
Le chimiste allemand et numéro un mondial du secteur par le chiffre d'affaires, BASF (XETRA:BASFN), cède plus de 3,5% après l'annonce d'un résultat d'explitation en deça des attentes an deuxième trimestre.
La banque espagnole Banco Sabadell abandonne de près de 3,5% après avoir fait état d'une baisse de la rentabilité de capitaux investis à 5,5% au deuxième trimestre contre 7% au trimestre précédent.
L'opérateur de satellite SES cède près de 7% après l'abaissement de ses objectifs de résultats annuels, entraînant dans son sillage Eutelsat qui recule de plus de 2%.
En revanche, Thales (PARIS:TCFP) bondit de près de 8% et affiche la plus forte progression de l'indice pan-européen FTSEurofirst 300 au lendemain de l'annonce d'une forte progression de ses prises de commandes au premier semestre..
Air France KLM gagne plus de 2,4% après l'annonce de nouvelles économies et une hausse de ses capacités plus modérée que prévu sur l'année pour faire face à une nouvelle dégradation de ses recettes unitaires au deuxième trimestre.
Sur le marché des changes, l'euro reste ferme contre le dollar à 1,0990 alors que les négociations entre la Grèce et ses créanciers sur les modalités détaillées du troisième plan d'aide au pays doivent débuter à Athènes.
Le pétrole se reprend légèrement au lendemain d'une séance où il a touché des plus bas depuis fin mars du fait des inquiétudes sur la demande chinoise et la persistance d'une offre excédentaire.
L'once d'or a cédé jusqu'à 1,2% et touché un nouveau plus bas de cinq ans et demi à 1.077 dollars, avant de se reprendre mais devrait enregistrer sa plus forte baisse hebdomadaire en neuf mois.
(Marc Joanny pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)