Par Geoffrey Smith
Investing.com - Les marchés boursiers européens ont progressé mardi à la suite du regain de confiance en l’accord commercial «phase 1» annoncé par les États-Unis et la Chine, ainsi que de nouveaux espoirs de parvenir à éviter un Brexit désordonné à la fin du mois d’octobre.
La Chine a finalement approuvé le compte rendu américain de l’accord conclu vendredi dernier, les médias citant le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Geng Shuang comme corroborant le résumé de Washington.
Dans le même temps, Michel Barnier, principal négociateur du Brexit de l’UE, a déclaré aux journalistes qu’un accord entre l’UE et le Royaume-Uni au sommet de ce weekend était encore possible, même s’il insistait sur le fait qu’il restait encore du travail à faire.
En outre, le premier indicateur de confiance important du mois en Europe, l’indice ZEW de l’Allemagne, a légèrement dépassé les attentes à -22,8 contre -27 prévu. C’était quand même une baisse par rapport à septembre.
Cependant, il n'y a pas que des bonnes nouvelles: le boom de l’emploi au Royaume-Uni a ralenti, le nombre d’emplois ayant diminué de 56 000 au cours du trimestre se terminant en août, tandis que la croissance moyenne des revenus (primes comprises) a également fléchi, passant de 4,0% à 3,8%.
Avec une livre sterling toujours bien soutenue sur les marchés des devises, le FTSE 100 UK a sous-performé le reste du continent, reculant de 0,2% à 11h40. L’indice de référence Stoxx 600 a progressé de 0,3% à 390,72, tandis que l’indice DAX allemand a également progressé de 0,3%.
La hausse du DAX aurait été plus grand sans la chute brutale de 18% de la société de paiement Wirecard suite aux nouvelles allégations de falsification des comptes par le Financial Times.
Le FT et Wirecard sont en conflit depuis des mois. Wirecard a prétendu que le journal était complice de vendeurs à découvert pour manipuler le cours de ses actions. Le FT a déclaré que le cabinet d’avocats qu’il avait engagé pour enquêter sur les demandes de Wirecard n’avait trouvé aucune preuve. Wirecard avait dit à peu près la même chose en engageant un cabinet d’avocats pour enquêter sur les allégations du FT.