Le patron du groupe aéronautique et de défense EADS Tom Enders s'est dit prêt jeudi, dans un entretien au journal allemand Bild, à discuter avec les Etats de garanties en terme d'emplois et d'implantations de sites en cas de fusion avec le britannique BAE.
"Je suis tellement convaincu par notre projet (de rapprochement entre EADS et BAE, ndlr) que je suis prêt à discuter de garanties attractives pour l'emploi et la localisation des sites", a déclaré Tom Enders au quotidien populaire allemand.
"La fusion des deux entreprises offre les meilleures chances à moyen et à long terme justement pour les emplois allemands comme pour les sites allemands", a ajouté le patron d'EADS, confronté à des réticences et des exigences de Berlin sur ce projet de fusion, notamment en terme d'emplois et de maintien de l'outil industriel et de recherche sur son sol.
Berlin, Paris et Londres doivent approuver ce projet de fusion en raison notamment de ses implications stratégiques.
Selon la législation britannique, les deux groupes ont jusqu'au 10 octobre pour présenter un projet détaillé de rapprochement. Ils ont la possibilité de demander une extension du délai mais ne le souhaitent pas.