Par Laura Sanchez
Investing.com - "En tant que principaux annonceurs sur Twitter (NYSE:TWTR), votre marque risque d'être associée à une plateforme qui amplifie la haine, l'extrémisme, la désinformation sanitaire et les théoriciens du complot. Vos dollars publicitaires pourraient financer le projet de vanité de Musk".
C'est ainsi que commence la lettre ouverte envoyée par plusieurs groupes d'activistes aux grandes marques américaines telles que Coca-Cola (NYSE:KO), Disney et Kraft. La lettre exhorte les annonceurs à subordonner leurs prochains contrats publicitaires avec Twitter aux changements apportés à la politique de la plateforme par M. Musk.
Dans une présentation aux investisseurs lundi, Twitter a déclaré aux annonceurs que "nous n'avons pas de changements prévus à notre engagement envers la sécurité de la marque", mais que la société "ne peut pas spéculer sur les changements qu'Elon Musk pourrait faire", rapporte CNN.
Elon Musk s'est fait l'écho de cette information sur son compte Twitter personnel : "Qui finance ces organisations qui veulent contrôler votre accès à l'information ? Enquêtons", dit le magnat.
En outre, le PDG de Tesla (NASDAQ:TSLA) a évoqué la possibilité de faire payer les entreprises pour l'utilisation du réseau social.
"Twitter sera toujours gratuit pour les utilisateurs occasionnels, mais il pourrait y avoir un petit coût pour les utilisateurs commerciaux/gouvernementaux", a déclaré Musk.
Twitter tire l'essentiel de ses revenus des publicités, et ceux-ci pourraient être compromis par la réaction des annonceurs aux contenus publiés sur la plateforme.
Les revenus publicitaires de Twitter ont augmenté de 16% pour atteindre 1,2 milliard de dollars au premier trimestre de cette année, tandis que les revenus des abonnements et des autres médias ont chuté à 94,4 millions de dollars.
Bien que Musk n'ait pas divulgué d'autres détails, il a exprimé sa préférence pour gagner de l'argent grâce aux abonnements.
Toutefois, les experts doutent que les utilisateurs de Twitter se pressent pour payer un contenu premium alors que les plateformes de médias sociaux telles que Facebook (NASDAQ:FB) sont gratuites, rapporte NDTV.
Twitter a commencé le mois de mai dans le rouge, après avoir grimpé de 26 % en avril.