Investing.com — Morgan Stanley (NYSE:MS) a organisé un webcast intitulé "European Defence Primer for Generalists", qui a attiré plus de 340 investisseurs institutionnels, dont 194 ont participé à un sondage en direct. L’événement visait à fournir des informations sur le secteur européen de la défense, sur lequel Morgan Stanley maintient une position structurellement surpondérée.
Selon le sondage, 28% des investisseurs n’avaient aucune exposition à la défense européenne, 16% étaient sous-pondérés, et 19% maintenaient une position neutre. L’absence d’exposition était particulièrement notable parmi les investisseurs du reste du monde (RoW).
Ces résultats correspondent aux données de positionnement long-only (LO) de Morgan Stanley, qui ont montré qu’une part importante d’investisseurs adoptait une position sous-pondérée ou nulle dans ce secteur.
Concernant les attentes en matière de dépenses de défense, 43% des investisseurs prévoyaient que les budgets européens de défense atteindraient 3% du PIB d’ici 2030, la deuxième prévision la plus populaire étant de 2,5% du PIB. Cela indique une perspective optimiste sur les futures dépenses de défense au sein de la communauté d’investissement.
Dans le contexte du conflit Russie/Ukraine, 54% des investisseurs interrogés ont déclaré qu’ils ne modifieraient pas leur positionnement sur la défense européenne en cas de cessez-le-feu complet, tandis que 28% augmenteraient leur exposition dans un tel scénario. Cela suggère que les tensions géopolitiques ont un impact nuancé sur les décisions d’investissement dans ce secteur.
L’enquête a également révélé que 31% des investisseurs seraient incités à ajouter une exposition à la défense européenne suite à des annonces concrètes sur les plans de dépenses de défense des pays. 25% recherchent une meilleure visibilité sur les bénéfices, et 24% seraient motivés par des valorisations plus attractives.
Enfin, concernant les freins à l’augmentation de l’exposition à la défense, 27% des investisseurs ont cité les valorisations élevées comme facteur dissuasif. Les contraintes fiscales en Europe, à l’exception de l’Allemagne, et la nécessité d’une analyse plus approfondie du secteur ont également été mentionnées comme obstacles.
Malgré ces préoccupations, Morgan Stanley a souligné que d’importantes révisions des bénéfices sont attendues dans le secteur, bien que les valorisations se soient déjà ajustées à des niveaux plus appropriés.
Sur le front environnemental, social et de gouvernance (ESG), 21% des investisseurs s’attendent à ce que les restrictions ESG liées au secteur de la défense s’assouplissent au cours de l’année prochaine, 10% notant qu’un certain assouplissement s’était produit au cours de l’année écoulée.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.