Les indices actions européens majoritairement dans le vert ce mardi, alors que les opérateurs s'interrogent sur les chances d'avancées cette semaine dans le dossier de la dette grecque, espoirs qui font rebondir Athènes de plus de 2,5%.
Madrid et Milan prennent 0,5%, Amsterdam et Bruxelles 0,4%, Paris 0,2%, Francfort 0,1%, tandis que Lisbonne cède 0,2%, Zurich 0,4% et Londres 0,5%. A New York la veille, le Dow Jones a perdu 0,5% et le Nasdaq 0,4%.
'Un accord a minima parait probable à l'issue de la réunion de l'Eurogroupe prévue demain', estime Christopher Dembik, soulignant que des discussions en coulisse ont bien lieu en dépit des profondes divergences de point de vue entre Berlin et Athènes.
'Toutefois, il faudra certainement attendre plusieurs semaines avant d'avoir un accord global pour accompagner la sortie de crise de la Grèce et rassurer définitivement les marchés financiers', nuance l'économiste de Saxo Banque.
'Il est clair que toute accalmie sur le front de la situation à Athènes sera bien perçue, mais pour l'instant les risques associés au dossier demeurent bien pernicieux', préviennent de leur côté les équipes d'IG.
Le dossier grec retient d'autant mieux l'attention que l'actualité s'annonce relativement peu chargée cet après-midi aux Etats-Unis où l'on n'attend guère que les résultats trimestriels de Coca-Cola et les stocks des grossistes en décembre dernier.
De ce côté de l'Atlantique, la production industrielle de la France a rebondi de 1,5% en décembre 2014, après une baisse de 0,2% le mois précédent, tandis que celle du Royaume Uni s'est tassée de 0,2% après une stagnation en novembre.
Sur le plan des valeurs, UBS dévisse de 3,8% à Zurich après des perspectives prudentes affichées par la banque, malgré un résultat net revenant aux actionnaires en hausse de 13% en 2014 et un doublement de son dividende ordinaire.
Hugo Boss plie de 2,7% à Francfort, sous le poids d'un nouvel allègement de la part de la société d'investissement Permira dans le groupe de prêt à porter haut de gamme : deux opérations vont ramener sa participation de 32% à 14% du capital.
BMW s'adjuge par contre 1,1%, salué pour des livraisons du constructeur automobile de luxe en augmentation de 7% au mois de janvier. Il évoque 'encore plus de croissance en 2015', grâce notamment au lancement de nouveaux modèles.
Michelin décroche de 5,2% et fait donc clairement figure de lanterne rouge sur le CAC40 parisien, le géant des pneumatiques ayant connu une année 2014 difficile, marquée par un chiffre d'affaires en recul à moins de 20 milliards d'euros.
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