A la Bourse de Milan, l'action Telecom Italia signait la plus forte hausse parmi les valeurs de l'indice FTSE Mib en prenant 6,7% à 1,23 euro. Selon l'agence de presse Bloomberg, les français se disputent la valeur : après le holding Vivendi (PA:VIV), dont Vincent Bolloré est le premier actionnaire et le président du conseil de surveillance, ce serait le patron d'Iliad, Xavier Niel, qui se serait à son tour invité au tour de table du groupe italien.
A Paris, l'action Vivendi peine, pour sa part, à profiter de ses derniers investissements, qu'il s'agisse de Telecom Italia, d' Ubisoft (PA:UBIP) ou de Gameloft : à 22 euros (- 0,5% ce midi), elle n'a pris que 6,6% depuis le début de l'année alors que l'indice CAC 40 gagnait 13,5%. Et même 39% dans le cas de Telecom Italia.
Selon l'agence de presse, Xavier Niel aurait - via son holding personnel, non par l'intermédiaire de son groupe Iliad, maison mère de l'opérateur télécoms alternatif Free - acquis environ 6% du capital de Telecom Italia. Ce n'est pas tout : via des produits dérivés, il détiendrait aussi de quoi mettre la main sur 5% du capital supplémentaires, ajoute Bloomberg.
Ce qui constituerait, au total, 11% de Telecom Italia et un investissement d'un peu moins de deux milliards d'euros pour M. Niel.
Vivendi détient pour sa part 20% du capital de Telecom Italia, a-t-il annoncé la semaine dernière.
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