BERLIN (Reuters) - Volkswagen (ETR:VOWG_p) va supprimer des emplois au sein de sa marque éponyme dans le cadre de ses baisses de coûts d'un montant de 10 milliards d'euros, ont déclaré les dirigeants du constructeur automobile lundi.
Le directeur de la marque Volkswagen, Thomas Schaefer, a averti que les coûts élevés et la faible productivité rendaient ses voitures non compétitives.
Le groupe allemand négocie avec son comité d'entreprise un plan de réduction des coûts pour sa marque Volkswagen, première étape d'un plan à l'échelle du groupe dans le cadre de la transition vers les voitures électriques.
En juin, le constructeur automobile a déclaré qu'il mettrait en oeuvre des mesures de réduction des coûts d'un montant de 10 milliards d'euros d'ici 2026 afin d'atteindre un objectif de rentabilité des ventes de 6,5%.
"Avec un grand nombre de structures et de processus préexistants et des coûts élevés, nous ne sommes plus compétitifs en tant que marque Volkswagen", a déclaré Schaefer lors d'une réunion du personnel au siège du groupe à Wolfsburg, selon un message publié sur le site interne de l'entreprise et consulté par Reuters.
Volkswagen avait précédemment dit qu'elle comptait profiter de la "courbe démographique" pour réduire ses effectifs, après s'être engagée à ne pas procéder à des licenciements avant 2029.
Selon Gunnar Kilian, membre du conseil des ressources humaines, cet objectif sera atteint avec les départ à la retraite partielle ou anticipée.
Toutefois, la majeure partie de l'objectif d'économies de 10 milliards d'euros sera réalisée par des mesures autres que des réductions de personnel, a-t-il ajouté.
Les principaux détails devraient être définis d'ici la fin de l'année.
"Nous devons enfin être suffisamment courageux et honnêtes pour jeter par-dessus bord les choses qui font double emploi au sein de l'entreprise ou qui constituent simplement un lest dont nous n'avons pas besoin pour obtenir de bons résultats", a dit Kilian.
(Reportage Victoria Waldersee, rédigé par Matthias Williams ; version française Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)