par Herbert Lash et Medha Singh
(Reuters) - La Bourse de New York a fini en baisse mardi, sa deuxième séance consécutive dans le rouge après ses records de la semaine dernière, la prudence l'emportant face à la persistance de l'épidémie de COVID-19 et avant les résultats trimestriels des géants du secteur technologique.
L'indice Dow Jones a cédé 0,75%, ou 256,33 points, à 33.821,3 points.
Le S&P-500, plus large, a perdu 28,32 points, soit 0,68%, à 4.134,94 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 128,5 points (-0,92%) à 13.786,27 points.
Les investisseurs se sont détournés des valeurs cycliques, notamment les plus exposées à la crise du coronavirus, qui perdure voire s'aggrave dans plusieurs régions du monde, tandis que les résultats et les prévisions des géants de la "tech", à commencer par ceux de Netflix (NASDAQ:NFLX) (-0,88%) après la clôture, vont devoir justifier des valorisations extrêmement tendues.
Netflix a par la suite déçu avec ses recrutements d'abonnés au premier trimestre, faisant dévisser son action de 10% dans les échanges après la clôture.
La compagnie aérienne United Airlines a chuté de 8,5% à la suite d'une perte nette trimestrielle plus importante qu'attendu.
Durement éprouvé par la crise du coronavirus, le secteur du tourisme dans son ensemble a reculé, à l'image des croisiéristes Norwegian Cruise Line (-4,36%) et Carnival Corp (LON:CCL) (-4,35%).
Les banques ont également souffert ce mardi, avec des replis de 3,24% pour Citigroup (NYSE:C), 2,21% pour JPMorgan (NYSE:JPM) ou 2,78% pour Bank of America (NYSE:BAC).
Boeing (NYSE:BA) a perdu 4,13% après l'annonce du départ inattendu de son directeur financier, Greg Smith, en poste depuis une dizaine d'années, un nouveau choc pour le constructeur aéronautique américain qui peine à se relever des conséquences de la pandémie de COVID-19 et de la crise du 737 MAX.
Contre la tendance, IBM (NYSE:IBM) a gagné 3,8% après la publication de la plus forte croissance de son chiffre d'affaires trimestriel depuis plus de deux ans grâce à ses services dans l'informatique dématérialisée ("cloud")
(version française Bertrand Boucey)