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Le gouvernement remet le sort de Ferrand entre les mains des électeurs

Publié le 26/05/2017 18:46
Mis à jour le 26/05/2017 18:46
© Reuters. "IL N'Y A PAS D'AFFAIRE FERRAND", DIT CASTANER

PARIS (Reuters) - Le Premier ministre Edouard Philippe a exclu vendredi la démission de Richard Ferrand, renvoyant aux électeurs le choix de sanctionner ou non le ministre de la Cohésion des territoires fragilisé par les révélations du Canard enchaîné.

"Il n'y a aucune procédure juridictionnelle en cours. Il n'y a donc pas d'affaire, il y a un débat", a-t-il dit à la presse lors d'un déplacement à Paris pour soutenir la candidature aux législatives de Mounir Mahjoubi, secrétaire d'Etat au Numérique.

Le Premier ministre a repris mot pour mot les termes utilisés quelques heures plus tôt sur franceinfo par le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, des éléments de langage qui montrent qu'Emmanuel Macron a décidé de garder dans son équipe ce soutien de la première heure.

"Ce débat, il est politique et il sera tranché par ceux qui sont les plus à même et les mieux à même de trancher dans les débats politiques, qui sont les électeurs et citoyens français", a dit Edouard Philippe en réponse aux appels à sa démission.

"Et les électeurs de la circonscription dans laquelle Richard Ferrand se présente pourront dans deux semaines dire si, comme moi, ils ont confiance en Richard Ferrand, et ce sera le juge de paix, celui que personne ne peut dépasser dans une démocratie", a-t-il ajouté.

Richard Ferrand est candidat à sa réélection comme député en Bretagne et Emmanuel Macron a annoncé qu'un ministre battu dans les urnes devrait quitter le gouvernement.

La publication par le Canard enchaîné de révélations sur les anciennes activités professionnelles de Richard Ferrand et l'emploi d'assistant parlementaire dont a bénéficié son fils, ont entraîné des appels à la démission du ministre, notamment de la part de la présidente du Front national Marine Le Pen.

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Dans son édition de mercredi, l'hebdomadaire satirique rapporte que les Mutuelles de Bretagne, qu'il a dirigées jusqu'en 2012, ont loué à partir de 2011 des locaux commerciaux appartenant à sa compagne pour un loyer annuel de 42.000 euros.

"PAS DE TENSIONS" AU GOUVERNEMENT

Christophe Castaner a souligné que Richard Ferrand n'était à l'époque "pas en politique" et que l'appel d'offres répondait aux règles en vigueur, ce qui explique que le Parquet national financier refuse de se saisir de ce dossier.

Le parquet de Brest, saisi par les Républicains, a embrayé vendredi en refusant lui aussi d'ouvrir une enquête.

"Il apparaît qu'en l'état, aucun des faits relatés n'est susceptible de relever d'une ou plusieurs qualifications pénales permettant d'ouvrir une enquête préliminaire", annonce le procureur, Eric Mathias, dans un communiqué.

Le Canard enchaîné a en outre révélé que l'ex-député avait embauché son fils pendant plusieurs mois, en 2014, comme collaborateur parlementaire.

Richard Ferrand, qui a dit jeudi n'avoir "pas une seconde" songé à se retirer, a donc une nouvelle fois obtenu le soutien du gouvernement.

Christophe Castaner, qui avait reconnu mercredi que ce dossier tombait "mal", en pleine préparation de la loi sur la moralisation de la vie publique, a démenti vendredi l'existence de tensions internes au gouvernement.

Le ministre de la Justice, François Bayrou, chargé de préparer le projet de loi qui, selon le porte-parole du gouvernement, devrait être présenté le 7 juin - "c'est l'objectif" - est en effet resté silencieux.

"Il n'y a pas de tension particulière", a dit Christophe Castaner en précisant qu'une réunion avait eu lieu jeudi sur le texte afin d'"aller vite et loin".

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Pour Edouard Philippe, le "débat" sur Richard Ferrand démontre "encore plus clairement et fortement la nécessité d'avoir des règles d'une très grande clarté afin de pouvoir les respecter de façon extrêmement stricte".

"Et tout l'objectif du gouvernement dans la loi que nous sommes en train de préparer, c'est justement de proposer des règles extrêmement strictes qui permettront à l'ensemble des parlementaires et en vérité à l'ensemble de ceux qui exercent des responsabilités publiques de ne pas se placer dans des situations qui seraient légales mais contestées."

(Yves Clarisse, avec Cyril Camu, édité par Julien Ponthus)

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