La monnaie unique européenne s'affichait en franche hausse ce midi contre les devises anglo-saxonnes et chinoise. A cette heure, l'euro prend 1,28% contre la devise de Chine, à 7,15 yuans l'euro, et 1,21% contre la livre britannique à 0,7458, ainsi que 0,80% face au dollar américain à 1,0865.
En revanche, la principale devise du Vieux Continent reste neutre face au yen comme au franc suisse, à respectivement 127,75 et 1,0865 également.
Les facteurs de stress financiers ne manquent pas actuellement : le cours du pétrole, qui constitue un coût pour les acheteurs mais aussi une ressource pour nombre de pays émergents, ne cesse de couler. Les deux barils de référence se traitent maintenant vers 33 dollars, au plus bas de 14 ans. La livre serait également affectée par des craintes liées spécifiquement au risque de Brexit, soit l'éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
De plus, la Banque mondiale a abaissé ses prévisions de croissance globales pour 2016 de 3,2% à 2,9%. Elle redoute également le ralentissement désordonné d'une grande économie émergente non nommée, mais l'on peut penser à la Chine, ainsi qu'une crise financière liée à la remontée des taux d'intérêt outre-Atlantique.
D'ailleurs en Chine, tout semble aller de travers : malgré la prorogation de l'interdiction de la vente de leurs participations par les grands investisseurs, l'indice continental CSI 300 a chuté hier de l'ordre de 7% hier après moins de 30 minutes de cotation, entraînant la suspension automatique des négociations par des coupe-circuits à l'efficacité contestée pour le reste de la séance. Et aussi un vent d'inquiétudes sur les autres places boursières.
De plus, la banque centrale chinoise a de nouveau abaissé l'un de ses taux d'intervention, entraînant une nouvelle baisse du yuan. Si ce dernier élément soutient tendanciellement les exportations chinoises, il menace aussi les emprunts souscrits par des résidents dans des devises étrangères et fait craindre que la décélération économique du pays n'accélère.
Dans ce contexte, la valeur traditionnellement refuge qu'est le dollar se trouve délaissée au profit de l'euro. Et ce d'autant que les derniers indicateurs américains ne plaident guère en faveur d'une accélération de la croissance aux Etats-Unis, qui pourrait décevoir au 4e trimestre 2015. Ce qui inciterait la Fed à la retenue pour son éventuel deuxième 'tour de vis' monétaire.
Enfin, l'euro est aussi être soutenu par les statistiques plutôt satisfaisantes de la matinée, dont une hausse de 1,5% des commandes industrielles allemandes et une baisse du taux de chômage dans la zone euro à 10,5% en novembre, un plus bas depuis octobre 2011.
EG
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En revanche, la principale devise du Vieux Continent reste neutre face au yen comme au franc suisse, à respectivement 127,75 et 1,0865 également.
Les facteurs de stress financiers ne manquent pas actuellement : le cours du pétrole, qui constitue un coût pour les acheteurs mais aussi une ressource pour nombre de pays émergents, ne cesse de couler. Les deux barils de référence se traitent maintenant vers 33 dollars, au plus bas de 14 ans. La livre serait également affectée par des craintes liées spécifiquement au risque de Brexit, soit l'éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
De plus, la Banque mondiale a abaissé ses prévisions de croissance globales pour 2016 de 3,2% à 2,9%. Elle redoute également le ralentissement désordonné d'une grande économie émergente non nommée, mais l'on peut penser à la Chine, ainsi qu'une crise financière liée à la remontée des taux d'intérêt outre-Atlantique.
D'ailleurs en Chine, tout semble aller de travers : malgré la prorogation de l'interdiction de la vente de leurs participations par les grands investisseurs, l'indice continental CSI 300 a chuté hier de l'ordre de 7% hier après moins de 30 minutes de cotation, entraînant la suspension automatique des négociations par des coupe-circuits à l'efficacité contestée pour le reste de la séance. Et aussi un vent d'inquiétudes sur les autres places boursières.
De plus, la banque centrale chinoise a de nouveau abaissé l'un de ses taux d'intervention, entraînant une nouvelle baisse du yuan. Si ce dernier élément soutient tendanciellement les exportations chinoises, il menace aussi les emprunts souscrits par des résidents dans des devises étrangères et fait craindre que la décélération économique du pays n'accélère.
Dans ce contexte, la valeur traditionnellement refuge qu'est le dollar se trouve délaissée au profit de l'euro. Et ce d'autant que les derniers indicateurs américains ne plaident guère en faveur d'une accélération de la croissance aux Etats-Unis, qui pourrait décevoir au 4e trimestre 2015. Ce qui inciterait la Fed à la retenue pour son éventuel deuxième 'tour de vis' monétaire.
Enfin, l'euro est aussi être soutenu par les statistiques plutôt satisfaisantes de la matinée, dont une hausse de 1,5% des commandes industrielles allemandes et une baisse du taux de chômage dans la zone euro à 10,5% en novembre, un plus bas depuis octobre 2011.
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