LONDRES/PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes évoluent en légère hausse à mi-séance et proches de leurs plus hauts niveaux depuis sept semaines, toujours portées par les politiques monétaires ultra-accommodantes des grandes banques centrales, qui plafonnent les rendements obligataires et monétaires à des niveaux extrêmement faibles.
À Paris, le CAC 40 prend 0,05% (+2,24 points) à 4.502,43 points à 10h30 GMT après un pic en début de séance à 4.528, son plus haut niveau depuis fin mai. À Francfort, le Dax avance de 0,39% et à Londres, le FTSE prend 0,1%. L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 s'adjuge 0,11% et l'EuroStoxx 50 de la zone euro 0,21%.
Le Dax est brièvement repassé en territoire positif sur 2016 et la Bourse de Londres a touché son plus haut niveau depuis 14 mois, en partie grâce à la bonne tenue des valeurs pétrolières.
L'indice paneuropéen Stoxx 600, lui, gagne 0,07% à 346,34 points après avoir atteint, à 347,54, son plus haut niveau depuis le 23 juin, le jour du référendum du référendum britannique sur l'Union européenne. S'il accuse encore un recul d'environ 5% depuis le 1er janvier, l'indice a repris plus de 12% par rapport au plus bas touché le 27 juin en réaction au vote pour le Brexit.
Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture de Wall Street en hausse de 0,2% environ.
Parmi les valeurs en vue en Europe, le groupe pharmaceutique belge UCB prend 7,6%, la meilleure performance du Stoxx 600, après la confirmation par un tribunal américain de l'un de ses principaux brevets.
Le géant de l'habillement H&M gagne 2% après l'annonce d'une croissance de 10% sur un an de ses ventes en monnaies locales en juillet, supérieure d'un point à la moyenne des prévisions des analystes interrogés par Reuters.
A Paris, Bouygues (PA:BOUY) (+0,74%) figure parmi les plus fortes hausses du CAC grâce à une recommandation favorable de Berenberg tandis qu'OL Group bondit de plus de 7% en réaction à l'entrée au capital du club de football du fonds d'investissement chinois IDG Capital Partners.
A la baisse, le bookmaker britannique William Hill cède 2,7% après avoir rejeté une nouvelle proposition de rachat du duo 888-Rank.
Sur le marché des changes, le dollar reste pénalisé par les indicateurs américains décevants publiés vendredi, qui tempèrent les anticipations de relèvement des taux de la Réserve fédérale. L'euro se traite autour de 1,1170 dollar.
Le pétrole, lui, reste favorisé par la spéculation sur de possibles mesures des pays producteurs pour soutenir le prix du baril. Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) se traite à plus de 44,60 dollars le baril, le Brent à plus de 47 dollars.
(Sudip Kar-Gupta; Marc Angrand pour le service français)