BRUXELLES (Reuters) - Les dirigeants azerbaïdjanais et arménien se sont rencontrés dimanche à Bruxelles pour discuter d'un plan de paix pour le Haut-Karabakh alors que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, critiqué par l'opposition pour sa gestion du conflit, fait face à une vague de manifestation dans son pays.
Nikol Pachinian est critiqué pour avoir accepté un cessez-le-feu négocié par la Russie à la suite d'une guerre de six semaines en 2020 entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, qui a tourné à l'avantage de Bakou.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, s'est entretenu au préalable, de manière séparée, avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliev et Nikol Pachinian avant une réunion tripartite entre les trois dirigeants au cours de laquelle le Haut-Karabakh a figuré au menu des discussions.
Ilham Aliev a dit à Charles Michel "que son pays avait établi cinq principes basés sur le droit international pour la normalisation des relations avec l'Arménie et pour la signature d'un accord de paix", ont indiqué les autorités de Bakou.
"Le président a exprimé son espoir que le processus de mise en place de l'accord de paix entre les deux pays serait accéléré", écrit le bureau de la présidence azerbaïdjanaise dans un communiqué.
Nikol Pachinian, pour sa part, a discuté avec Charles Michel de la situation autour du Haut-Karabakh, des questions humanitaires et a souligné l'importance d'apporter une solution à ces problèmes, a déclaré le bureau du Premier ministre arménien.
(Rédigé par Guy Faulconbridge à London; version française Claude Chendjou)