LE-CHÂTELET-EN-BRIE, Seine-et-Marne (Reuters) - François Hollande a visité mardi une usine Devialet, jeune société fabriquant des enceintes connectées, pour vanter l'innovation technologique et la reprise de l'emploi.
Le chef de l'Etat a salué le plan de développement de l'entreprise, née en 2007, en en faisant une nouvelle illustration de sa maxime "ça va mieux".
"Vous étiez 80 en 2014, 120 en 2015, 250 à la fin de l'année et, je ne sais pas si le chiffre est exact et j'aimerais d'ailleurs un jour pouvoir le constater, vous serez 3.000 fin 2020, ça ira vraiment mieux à cette époque !", a-t-il plaisanté devant les salariés, au Châtelet-en-Brie, en Seine-et-Marne.
Pierre-Emmanuel Calmel, co-fondateur de Devialet, a confirmé à Reuters que son ambition était bien d'atteindre 3.000 emplois en 2020.
Devant le chef de l'Etat, il a salué le rôle du crédit d'impôt recherche, qui a été pérennisé par François Hollande, expliquant que sans ce dispositif "on n'aurait pas abouti et on n'aurait pas déposé nos 100 brevets".
François Hollande a pris Devialet comme exemple démontrant que "des aventures industrielles sont possibles en France".
Il a salué un produit conçu et fabriqué en France et qui démontre que la robotisation n'est pas l'ennemi de l'emploi mais qu'elle peut au contraire le favoriser.
Les chiffres des demandeurs d'emploi à fin mai seront publiés vendredi, après deux mois consécutifs de recul - ce qui n'était pas arrivé depuis cinq ans - qui ont donné corps à l'engagement de François Hollande de faire reculer le chômage. Un objectif qu'il s'était fixé pour 2013.
L'Insee voit quant à lui le chômage reculer à 9,5% de la population active à la fin de l'année en France métropolitaine, soit 0,4 point de moins qu'en 2015, et le meilleur niveau depuis l'automne 2012, au début du quinquennat de François Hollande.
(Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse)