Natixis se veut plutôt rassurant après la rechute de l'indice ZEW sous zéro pour la première fois depuis novembre 2012, jugeant qu'il est 'trop tôt pour entamer un chant du cygne pour l'économie allemande'.
En baisse pour le dixième mois consécutif, l'indice ZEW chute de 10,5 points à -3,6 en octobre, alors que les économistes attendaient une baisse moins forte, à un peu plus de zéro. Il s'inscrit nettement en dessous de la moyenne de long terme, qui se situe à 24,5.
L'indice concernant la situation actuelle en Allemagne chute aussi, de 22,2 points à 3,2 en octobre. Pour l'ensemble de la zone euro, l'indice sur les perspectives dévisse de 10,1 points à 4,1 et celui sur la situation présente s'inscrit en repli de 13 points à -56,8.
'Etant donné que le conflit russo-ukrainien pourrait s'apaiser, les chiffres ZEW se sont montrés étonnants et semblent réduire à néant les dernières mesures de soutien de la Banque Centrale Européenne', commente la banque française.
'L'économie allemande est fondamentalement solide et ainsi les crainte d'un atterrissage brutal sont exagérées', juge toutefois Natixis, pour qui elle devrait profiter d'un secteur des services orienté vers le marché intérieur et qui s'est montré résilient dans un passé récent.
Elle reconnait néanmoins que le secteur manufacturier est susceptible de peser sur la croissance du PIB sur le reste de l'année, et que les risques à la baisse sur les perspectives économiques allemandes se sont accrues.
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En baisse pour le dixième mois consécutif, l'indice ZEW chute de 10,5 points à -3,6 en octobre, alors que les économistes attendaient une baisse moins forte, à un peu plus de zéro. Il s'inscrit nettement en dessous de la moyenne de long terme, qui se situe à 24,5.
L'indice concernant la situation actuelle en Allemagne chute aussi, de 22,2 points à 3,2 en octobre. Pour l'ensemble de la zone euro, l'indice sur les perspectives dévisse de 10,1 points à 4,1 et celui sur la situation présente s'inscrit en repli de 13 points à -56,8.
'Etant donné que le conflit russo-ukrainien pourrait s'apaiser, les chiffres ZEW se sont montrés étonnants et semblent réduire à néant les dernières mesures de soutien de la Banque Centrale Européenne', commente la banque française.
'L'économie allemande est fondamentalement solide et ainsi les crainte d'un atterrissage brutal sont exagérées', juge toutefois Natixis, pour qui elle devrait profiter d'un secteur des services orienté vers le marché intérieur et qui s'est montré résilient dans un passé récent.
Elle reconnait néanmoins que le secteur manufacturier est susceptible de peser sur la croissance du PIB sur le reste de l'année, et que les risques à la baisse sur les perspectives économiques allemandes se sont accrues.
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