BENI (Reuters) - Le président congolais Felix Tshisekedi a déclaré vendredi l'état de siège face à l'aggravation des violences dans les provinces orientales de l'Ituri et du Nord-Kivu, qui ont fait des centaines de morts cette année et déplacé plus de 1,5 million de personnes.
La recrudescence des attaques de milices armées et des violences intercommunautaires dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) a fait plus de 300 morts depuis le début de l'année, alors que les troupes gouvernementales et les forces de maintien de la paix de l'Onu s'efforcent de stabiliser la situation dans le pays.
Annonçant la décision de Felix Tshisekedi, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a déclaré : "L'objectif est de mettre rapidement fin à l'insécurité qui tue quotidiennement nos concitoyens dans cette partie du pays."
Il n'a pas précisé quelles mesures seront prises dans le cadre de l'état de siège dans les deux régions concernées.
(Erikas Mwisi Kambale et Alessandra Prentice; version française Camille Raynaud)