Investing.com — Dans une récente évaluation, S&P Global Ratings a confirmé les notations de crédit ’A/A-1’ de l’Espagne. Les perspectives restent stables, reflétant les risques équilibrés pour la croissance économique et les résultats budgétaires du pays au cours des deux prochaines années.
L’économie espagnole est actuellement l’une des plus dynamiques de la zone euro et de l’OCDE, avec une croissance du PIB moyenne de 1,5% par habitant entre 2022 et 2024. Malgré la dette publique élevée, qui s’établit à environ 100% du PIB, les perspectives de croissance économique du pays sont parmi les meilleures d’Europe. Des facteurs tels que l’immigration nette, des coûts énergétiques inférieurs à ceux des pairs européens et l’augmentation des exportations devraient soutenir une croissance d’environ 2% au cours des quatre prochaines années.
Cependant, le pays est confronté à des risques liés aux tensions commerciales croissantes et aux pressions pour augmenter les dépenses de défense. Ces dernières pourraient potentiellement ralentir le rythme de la consolidation budgétaire. Actuellement, les dépenses de défense en Espagne sont bien inférieures à l’objectif de l’OTAN d’au moins 2% du PIB, se situant à 1,3% du PIB.
D’autre part, la dette privée en Espagne a diminué plus rapidement que la dette publique, et le pays continue d’enregistrer des excédents de compte courant. Le taux de chômage espagnol, bien qu’élevé selon les normes de l’OCDE à 10,6%, s’est considérablement amélioré par rapport au niveau de 23,4% en 2015.
Les perspectives stables tiennent également compte du désendettement externe continu de l’économie espagnole, qui devrait se poursuivre au cours des prochaines années. Cette réduction de la dette extérieure reflète les excédents récurrents du compte courant et le désendettement qui a eu lieu depuis la crise de la dette souveraine au début des années 2010.
Dans les prochaines années, S&P Global Ratings pourrait abaisser les notations de l’Espagne si les résultats budgétaires et de la balance des paiements se détériorent, ou les relever si la position extérieure du pays continue de se renforcer ou si le ratio dette publique/PIB diminue à un rythme plus rapide que prévu actuellement.
Le paysage politique fragmenté de l’Espagne limite toutefois l’élan des réformes. La coalition gouvernementale minoritaire dirigée par Pedro Sanchez du parti socialiste (PSOE) s’appuie sur un groupe dispersé de sept partis politiques, dont six sont régionaux. Cela a conduit à l’échec de l’adoption du budget pour 2024 et 2025.
Malgré ces défis, l’économie espagnole semble résiliente, avec un PIB réel qui devrait croître en moyenne de 2% sur la période 2025-2028. L’exécution des fonds Next Generation EU devrait s’accélérer en 2025-2026, ce qui soutiendra la croissance économique.
Malgré le ratio élevé de la dette publique par rapport au PIB, il est prévu qu’il diminue lentement pour atteindre 96% d’ici 2028, revenant à son niveau d’avant la pandémie, contre 100% en 2024. Cette trajectoire est plus lente que celle d’autres États souverains fortement endettés de la zone euro comme le Portugal, la Grèce et Chypre, mais elle se compare favorablement à celle de la France et de la Belgique.
Le secteur bancaire espagnol semble être sur de bonnes bases. Les risques d’inflation à moyen terme étant toujours présents, la Banque centrale européenne pourrait réduire davantage ses taux à 2% en 2025 si des facteurs étrangers et nationaux venaient à compromettre la reprise en cours.
Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.