PARIS (Reuters) - Quatre-vingt quatre personnes ont été tuées dans un attentat commis jeudi soir à Nice par un homme qui a foncé au volant d'un poids lourd sur la foule à la fin du feu d'artifice du 14-Juillet, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur.
Voici les principales réactions en France.
MANUEL VALLS, Premier ministre, sur Twitter:
"La ville de Nice frappée par le terrorisme le jour de notre Fête nationale. Immense douleur, le pays est en deuil. Les Français feront face."
NICOLAS SARKOZY, président des Républicains, dans un communiqué:
"Nous sommes dans une guerre qui va durer, avec une menace qui se renouvelle sans cesse. L'adaptation et le renforcement en permanence de notre dispositif de lutte contre le terrorisme islamiste restent une priorité absolue (...) Plus rien ne peut être comme avant."
JEAN-CHRISTOPHE CAMBADÉLIS, premier secrétaire du Parti socialiste, sur Twitter:
"La France une nouvelle fois endeuillée. Solidarité et soutien avec les victimes et leurs proches."
MARINE LE PEN, présidente du Front national, sur Twitter:
"A nouveau la France plongée dans l'horreur. Pensées pour les victimes. La lutte contre le fondamentalisme islamiste doit démarrer."
CHRISTIAN ESTROSI, président Les Républicains du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur BFM TV:
"Même si nous allons tenter de panser les plaies, ce sont des blessures irréversibles et jamais rien ne pourra réparer tout cela."
"Après Charlie Hebdo, on a oublié et on a eu le Bataclan. Après le Bataclan, on a oublié et on a eu Bruxelles. Après Bruxelles, on a oublié et on a Nice. Alors il y a des questions auxquelles il faudra répondre. Comment est-il possible, alors que la promenade des Anglais était privatisée, que ce véhicule ait pu accéder ? Combien de policiers nationaux étaient en poste et quels sont les moyens qui avaient été mis en oeuvre, alors que notre pays est encore en état d'urgence, pour éviter cela ?"
GEORGES FENECH, député Les Républicains et président de la commission d'enquête sur la lutte contre le terrorisme, sur BFM TV:
"C’est un état de sidération totale. On ne peut que s’incliner devant la douleur des victimes et de leur famille et s’interroger maintenant sur ce que nous devons faire."
"J’entends aujourd’hui l’annonce de quelques mesures par le président de la République, notamment l’état d’urgence. Mais on voit bien que l’état d’urgence, qui est en ce moment appliqué, n’empêche pas ces actions. Il nous annonce aussi un renforcement de Sentinelle. Notre rapport pose la question de la pertinence de la force Sentinelle."
"Tout ça nous paraît être en-deçà de ce que nous devons faire aujourd’hui. Il faut véritablement passer à la vitesse supérieure."
ALAIN JUPPÉ, maire Les Républicains de Bordeaux, sur Twitter:
"Terreur à Nice. Je suis comme chaque Français bouleversé. Je partage la douleur des familles et celle des blessés."
"D'abord comprendre comment un acte aussi monstrueux a pu être commis. Mobiliser tous les moyens contre la guerre faite à la France."
JEAN-LUC MÉLENCHON, député européen du Parti de gauche, dans un communiqué:
"Et voilà le retour d’un de ces absurdes assassins, les cris et la mort. Maudit soit-il ! Alors on rentre en soi et laisse passer la vague d’émotion comme on a appris à le faire depuis qu’on a vécu toutes ces autres abominations."
LE CONSEIL FRANCAIS DU CULTE MUSULMAN (CFCM), dans un communiqué:
"Le CFCM condamne avec la plus grande vigueur cette nouvelle attaque odieuse et abjecte qui vise notre Pays le jour même de la Fête nationale qui célèbre les valeurs de Liberté, d’Egalité et de Fraternité."
"Le CFCM appelle également les Musulmans de France à saisir l’occasion de la Prière du Vendredi pour élever des prières à la mémoire des victimes de cette attaque barbare."
(Simon Carraud, édité par Marine Pennetier)