Investing.com - L'euro était en forme face au dollar U.S. ce vendredi, alors que renaissait l'espoir d'une solution à la crise de la dette grecque après que la chancelière allemande Angela Merkel ait renoncé à la condition selon laquelle les détenteurs d'obligations devraient supporter une partie du fardeau du nouveau plan de sauvetage.
Elle a en effet déclaré après une rencontre avec le président français que l'Allemagne et la France souhaitaient une solution rapide à l'impasse concernant le nouvel ensemble d'aides, ce dernier ajoutant qu'il n'y avait "pas de temps à perdre".
Cette nouvelle a ravivé l'espoir d'un accord permettant de repousser le risque d'un défaut de paiement grec.
George Papandreou, premier ministre de la Grèce, a pour sa part procédé à un remaniement ministériel, mettant notamment en place un nouveau ministre des finances de façon à dépasser la résistance du public et transcrire dans la loi le nouveau plan d'austérité.
La monnaie unique avait connu mercredi sa plus forte chute journalière face au dollar U.S. en presque six semaines après que le gouvernement hellène ait perdu une partie de ses soutiens politiques sur fond de manifestations à la violence croissante à Athènes.
La frilosité est toutefois restée présente après que l'agence Moody's ait déclaré dans la soirée de vendredi qu'elle remettait en cause sa notation monétaire de l'Italie.
Cette peur du risque a bénéficié aux monnaies refuge traditionnelles comme le yen et le franc suisse, tandis que celles liées aux matières premières souffraient largement de la baisse des prix des matériaux bruts.
La livre sterling a pour sa part terminé la semaine en baisse face au billet vert, après qu'une série de résultats économiques décevants de la part de la Grande-Bretagne ait conforté l'hypothèse selon laquelle la Banque d'Angleterre devrait maintenir ses taux à leur plancher historique pour le reste de l'année en raison des difficultés rencontrées dans la reprise économique.
Les ministres des finances de l'Union Européenne devraient se réunir à Bruxelles ce lundi, afin de discuter de la structure du nouveau plan d'aide financière à la Grèce, des hauts représentants ayant prévenu qu'il serait difficile de dégager un consensus si rapidement et qu'une décision finale pourrait devoir attendre juillet.
La Réserve Fédérale tiendra quand à elle sa réunion d'orientation politique mensuelle, qui sera suivie par une conférence de presse tenue par Ben Bernanke, son président, les investisseurs attendant avec impatience de possibles éclaircissements concernant l'opinion de la banque centrale sur le besoin ou non de nouvelles injections de capitaux.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 20 juin
Le Royaume-Uni rendra son rapport sur l'inflation des prix des logements, reflétant la santé de son secteur immobilier. Le Japon fera de même avec le solde officiel de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
Dans la zone euro, les chargés des finances continueront à Bruxelles les négociations concernant la structure du nouveau plan d'aide à la Grèce,tandis que les autorités allemandes dévoileront une étude sur l'inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, devrait quand à lui prendre la parole en fin de journée, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Mardi 21 juin
L'Australie fera connaître son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future, et la Réserve Bancaire d'Australie dévoilera le compte-rendu de sa dernière réunion d'orientation de la politique monétaire, comprenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Les autorités de la Grande-Bretagne donneront leurs chiffres concernant les emprunts publics et rendront leur rapport sur le volume des commandes industrielles attendues, signe avant-coureur de santé économique.
Dans la zone euro, le centre de recherches économiques ZEW publiera son étude sur le moral économique allemand, reflétant la vigueur de l'économie.
Le Canada divulguera ses informations portant sur les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale. Le pays donnera lui aussi à connaître son indice des principaux indicateurs économiques, tandis que les Etats-Unis l'imiteront avec un rapport sur les ventes de maisons d'occasion, signe important de force économique.
Philip Hildebrand, président de la Banque Nationale Suisse, prendra pour sa part la parole à Zurich, et ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire..
Mercredi 22 juin
La Nouvelle-Zélande dévoilera l'état officiel de son compte courant, et fera son rapport sur les dépenses par carte de crédit.
Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre divulguera le compte-rendu détaillé de la dernière réunion de son conseil directeur, donnant l'analyse adoptée par la banque concernant les facteurs ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
Le centre de recherches économiques ZEW rendra pour sa part une étude portant sur les attentes économiques suisses, indice crucial de la santé économique nationale, tandis que les autorités de la zone euro feront leur rapport sur les nouvelles commandes industrielles et la confiance des consommateurs.
La Réserve Fédérale fera l'annonce de son taux officiel appliqué aux fonds fédéraux, qui sera suivie par une conférence de presse très attendue expliquant les raisons de sa décision.
Jeudi 23 juin
L'Australie donnera son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La Suisse fera de même avec le solde de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
La zone euro ne sera pas en reste avec les informations préliminaires concernant l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, indices cruciaux de sa santé économique, tandis que l'Allemagne et la France rendront également des rapports individuels sur la question. Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, prononcera un discours en cours de journée, et les investisseurs surveilleront son intervention comme le lait sur le feu car elle pourrait contenir des indices subtils concernant la politique monétaire à venir
La Grande-Bretagne verra les acteurs de son immobilier dévoiler leurs informations concernant le nombre dess prêts immobiliers accordés, reflet fidèle de la demande sur le marché, et les revendeurs celles portant sur les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation.
Le gouvernement américain publiera son nombre des nouvelles inscriptions au chômage et des ventes d'habitations neuves, deux facteurs cruciaux pour la vigueur de l'économie.
Vendredi 24 juin
En ce qui concerne la zone euro, l'institut Ifo pour la recherche économique rendra une étude sur le climat des affaires allemand, signe fiable de la santé de l'économie nationale.
Au Royaume-Uni, Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, tiendra une conférence de presse très suivie à Londres à propos du rapport sur la stabilité financière.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec le volume officiel des commandes de biens durables, précurseur de la production, ainsi que les informations révisées concernant le produit intérieur brut du pays au premier trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Elle a en effet déclaré après une rencontre avec le président français que l'Allemagne et la France souhaitaient une solution rapide à l'impasse concernant le nouvel ensemble d'aides, ce dernier ajoutant qu'il n'y avait "pas de temps à perdre".
Cette nouvelle a ravivé l'espoir d'un accord permettant de repousser le risque d'un défaut de paiement grec.
George Papandreou, premier ministre de la Grèce, a pour sa part procédé à un remaniement ministériel, mettant notamment en place un nouveau ministre des finances de façon à dépasser la résistance du public et transcrire dans la loi le nouveau plan d'austérité.
La monnaie unique avait connu mercredi sa plus forte chute journalière face au dollar U.S. en presque six semaines après que le gouvernement hellène ait perdu une partie de ses soutiens politiques sur fond de manifestations à la violence croissante à Athènes.
La frilosité est toutefois restée présente après que l'agence Moody's ait déclaré dans la soirée de vendredi qu'elle remettait en cause sa notation monétaire de l'Italie.
Cette peur du risque a bénéficié aux monnaies refuge traditionnelles comme le yen et le franc suisse, tandis que celles liées aux matières premières souffraient largement de la baisse des prix des matériaux bruts.
La livre sterling a pour sa part terminé la semaine en baisse face au billet vert, après qu'une série de résultats économiques décevants de la part de la Grande-Bretagne ait conforté l'hypothèse selon laquelle la Banque d'Angleterre devrait maintenir ses taux à leur plancher historique pour le reste de l'année en raison des difficultés rencontrées dans la reprise économique.
Les ministres des finances de l'Union Européenne devraient se réunir à Bruxelles ce lundi, afin de discuter de la structure du nouveau plan d'aide financière à la Grèce, des hauts représentants ayant prévenu qu'il serait difficile de dégager un consensus si rapidement et qu'une décision finale pourrait devoir attendre juillet.
La Réserve Fédérale tiendra quand à elle sa réunion d'orientation politique mensuelle, qui sera suivie par une conférence de presse tenue par Ben Bernanke, son président, les investisseurs attendant avec impatience de possibles éclaircissements concernant l'opinion de la banque centrale sur le besoin ou non de nouvelles injections de capitaux.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 20 juin
Le Royaume-Uni rendra son rapport sur l'inflation des prix des logements, reflétant la santé de son secteur immobilier. Le Japon fera de même avec le solde officiel de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
Dans la zone euro, les chargés des finances continueront à Bruxelles les négociations concernant la structure du nouveau plan d'aide à la Grèce,tandis que les autorités allemandes dévoileront une étude sur l'inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Mark Carney, gouverneur de la Banque du Canada, devrait quand à lui prendre la parole en fin de journée, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Mardi 21 juin
L'Australie fera connaître son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future, et la Réserve Bancaire d'Australie dévoilera le compte-rendu de sa dernière réunion d'orientation de la politique monétaire, comprenant une analyse en profondeur des conditions financières et économiques ayant influencé le vote sur les taux d'intérêt.
Les autorités de la Grande-Bretagne donneront leurs chiffres concernant les emprunts publics et rendront leur rapport sur le volume des commandes industrielles attendues, signe avant-coureur de santé économique.
Dans la zone euro, le centre de recherches économiques ZEW publiera son étude sur le moral économique allemand, reflétant la vigueur de l'économie.
Le Canada divulguera ses informations portant sur les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale. Le pays donnera lui aussi à connaître son indice des principaux indicateurs économiques, tandis que les Etats-Unis l'imiteront avec un rapport sur les ventes de maisons d'occasion, signe important de force économique.
Philip Hildebrand, président de la Banque Nationale Suisse, prendra pour sa part la parole à Zurich, et ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire..
Mercredi 22 juin
La Nouvelle-Zélande dévoilera l'état officiel de son compte courant, et fera son rapport sur les dépenses par carte de crédit.
Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre divulguera le compte-rendu détaillé de la dernière réunion de son conseil directeur, donnant l'analyse adoptée par la banque concernant les facteurs ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
Le centre de recherches économiques ZEW rendra pour sa part une étude portant sur les attentes économiques suisses, indice crucial de la santé économique nationale, tandis que les autorités de la zone euro feront leur rapport sur les nouvelles commandes industrielles et la confiance des consommateurs.
La Réserve Fédérale fera l'annonce de son taux officiel appliqué aux fonds fédéraux, qui sera suivie par une conférence de presse très attendue expliquant les raisons de sa décision.
Jeudi 23 juin
L'Australie donnera son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La Suisse fera de même avec le solde de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
La zone euro ne sera pas en reste avec les informations préliminaires concernant l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, indices cruciaux de sa santé économique, tandis que l'Allemagne et la France rendront également des rapports individuels sur la question. Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, prononcera un discours en cours de journée, et les investisseurs surveilleront son intervention comme le lait sur le feu car elle pourrait contenir des indices subtils concernant la politique monétaire à venir
La Grande-Bretagne verra les acteurs de son immobilier dévoiler leurs informations concernant le nombre dess prêts immobiliers accordés, reflet fidèle de la demande sur le marché, et les revendeurs celles portant sur les ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation.
Le gouvernement américain publiera son nombre des nouvelles inscriptions au chômage et des ventes d'habitations neuves, deux facteurs cruciaux pour la vigueur de l'économie.
Vendredi 24 juin
En ce qui concerne la zone euro, l'institut Ifo pour la recherche économique rendra une étude sur le climat des affaires allemand, signe fiable de la santé de l'économie nationale.
Au Royaume-Uni, Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, tiendra une conférence de presse très suivie à Londres à propos du rapport sur la stabilité financière.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec le volume officiel des commandes de biens durables, précurseur de la production, ainsi que les informations révisées concernant le produit intérieur brut du pays au premier trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.