PARIS (Reuters) - Répétition - erreur de date dans le premier paragraphe
Le Premier ministre, Manuel Valls, a de nouveau engagé mardi à l'Assemblée nationale la responsabilité de son gouvernement sur le projet contesté de loi Travail, faute de majorité sur ce texte, en vertu de l'article 49-3 de la Constitution.
Si aucune motion de censure n'est présentée contre ce projet de loi d'ici mercredi à 15h15, le texte sera réputé adopté et effectuera une dernière navette entre le Sénat et l'Assemblée avant son adoption définitive.
Manuel Valls a renvoyé dos-à-dos les députés "frondeurs" du Parti socialiste, qui refusent comme en première lecture de voter ce texte après une ultime tentative de compromis, et l'opposition de droite.
"Nous constatons une alliance des contraires, une alliance des conservatismes et des immobilismes", a-t-il lancé. "Mon gouvernement est déterminé à avancer parce que les stratégies des uns et des autres (...) ne doivent pas bloquer le pays."
"C'est pourquoi (...) en application de l'article 49-3 de la Constitution (...) j'ai donc décidé d'engager la responsabilité du gouvernement", a-t-il ajouté alors que les députés de droite quittaient l'hémicycle sans attendre la fin de son allocution.
(Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse)