La Bourse d'Athènes chutait lundi plus de 7% dans les premiers échanges, minée par le statu quo dans les négociations entre la Grèce et ses créanciers, et par une déclaration du premier ministre Alexis Tsipras justifiant la fermeté de la Grèce.
L'indice général cédait 7,14% à 719,16 points à 08H10 GMT, après avoir ouvert sur une chute de plus de 6%.
Les banques étaient particulièrement attaquées: Alpha cédait 12,15%, Banque nationale de Grèce 13,43%, Eurobank 13,74% et Banque du Pirée 18,49%.
Des discussions ce week-end à Bruxelles entre délégations des créanciers et du gouvernement grec ont tourné court, et M. Tsipras a renforcé lundi l'impression de blocage complet en déclarant dans une interview qu'Athènes allait désormais "attendre patiemment que les institutions (les créanciers, NDLR) se rallient au réalisme".
La Bourse d'Athènes avait cédé déjà 5,92% vendredi, au lendemain toutefois d'une poussée de 8,16%, de fortes variations traduisant la volatilité de l'indice au fur et à mesure que les négociations semblent progresser ou stagner, et que la perspective d'un défaut de paiement du pays à la fin du mois se précise ou s'éloigne.