LONDRES (Reuters) - Le chef de file du mouvement britannique eurosceptique UKIP, Nigel Farage, a annoncé lundi qu'il allait démissionner de ses fonctions de président, jugeant "avoir fait sa part" après le succès des partisans du Brexit au référendum du 23 juin.
"Je n'ai jamais été, et je n'ai voulu, être un politicien de carrière. En faisant de la politique, mon objectif était de sortir la Grande-Bretagne de l'Union européenne", a-t-il dit.
"Je pense donc qu'il est juste que je m'écarte de la direction d'UKIP."
Nigel Farage avait déjà quitté sa fonction de président d'Ukip en mai 2015 après avoir échoué à se faire élire à Westminster, mais il était revenu sur sa décision trois jours plus tard.
"Durant ma campagne, j'ai dit 'je veux récupérer mon pays'. Ce que je dis aujourd'hui, c'est 'je veux récupérer ma vie', et cela commence maintenant."
Nigel Farage continuera de soutenir la formation politique qu'il a créée en 1993 et de se rendre à Bruxelles pour surveiller "comme un faucon" les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
Sans soutenir aucun des candidats à la succession de David Cameron, Nigel Farage a répété que le prochain Premier ministre devrait être issu des rangs des partisans du Brexit. Sur les cinq postulants, Andrea Leadsom, Michael Gove et Liam Fox ont fait campagne dans le camp de la sortie de l'UE, contrairement à Theresa May, favorite de sondage.
(Paul Sandle et Alistair Smout,; Nicolas Delame pour le service français)