PARIS (Reuters) - Quelque 8.250 signalements pour radicalisation ont été effectués auprès des autorités françaises mais le nombre des personnes réellement impliquées est quatre fois moindre, indique le ministère de l'Intérieur.
Le Figaro a révélé mercredi que 8.250 personnes avaient été signalées comme radicalisées sur l'ensemble du territoire, un nombre qui a plus que doublé en moins d'un an, selon un bilan officiel établi au 28 janvier.
Il s'agit du nombre de signalements effectués sur le numéro vert mis en place par les autorités ou auprès des services de l'Etat, précise-t-on au ministère de l'Intérieur. La plateforme anti-djihad a été lancée le 29 avril 2014.
"Ce sont des personnes ou des familles suivies dans le cadre de la prévention. Le chiffre des personnes impliquées est quatre fois moindre", ajoute-t-on.
Selon Le Figaro, ces personnes sont pour 80% des majeurs et pour 70% des hommes. Elles ont été signalées par leur entourage, ou les services de l'Etat.
"Toutes sont ciblées en raison d'un présumé repli identitaire, d'une apologie du terrorisme ou encore de leur hostilité aux institutions", selon le quotidien.
Ces signalements étaient au nombre de 4.015 en mars 2015.
Si la contagion a gagné tout le pays, Paris, l'Ile-de-France et le Sud-Est comptent le plus grand nombre de cas recensés.
(Sophie Louet, avec Gérard Bon) OLFRTOPNEWS Reuters France Online Report Top News 20160203T075625+0000