Les marchés européens abandonnent du terrain, au lendemain d'un communiqué de la Fed qui tend à renforcer l'hypothèse d'une hausse de taux en décembre, et alors que les nombreuses publications de la matinée s'avèrent souvent décevantes.
Londres perd ainsi 0,8%, Paris 0,7%, Milan 0,4%, Madrid et Francfort cèdent 0,2%, Amsterdam, Bruxelles et Zurich 0,1%, alors que Lisbonne s'adjuge 1,2%. A New York la veille, le Dow Jones a pris 1,1% et le Nasdaq 1,3%.
'Le communiqué de la Fed indique que le comité directeur est prêt à relever ses taux dès sa réunion de décembre face à une croissance économique qui se poursuit de façon 'modérée' aux Etats-Unis', souligne Wells Fargo Advisors.
'La probabilité d'une hausse des taux directeurs sur les marchés futurs sur Fed Funds est passée de 33% à 43% ce matin, mais passe au-dessus de 50% en janvier contre juin avant ce communiqué', estime-t-on chez Aurel BGC.
'Avec les implications d'une hausse de taux aux Etats-Unis pour l'économie mondiale, il n'est guère surprenant que les valeurs des matières premières essuient parmi les plus lourds reculs', pointe Tony Cross, analyste de marché chez Trustnet Direct.
En début d'après-midi aux Etats-Unis, les opérateurs seront attentifs à la première estimation de la croissance américaine pour le troisième trimestre, attendue en ralentissement vers +1,7% en rythme annualisé contre +3,9% au trimestre précédent.
En attendant, ils arbitrent entre les innombrables publications de la matinée. A Francfort, les investisseurs sanctionnent les résultats de Lufthansa (DE:LHAG) (-2,5%), mais réservent un accueil favorable à ceux de Bayer (+1,4%).
Surtout, Deutsche Bank dévisse de 5,4% et accuse la plus forte baisse du DAX, après avoir fait part d'une perte nette sans précédent au troisième trimestre, d'une suspension de dividendes et de suppressions de postes massives.
A Londres, les résultats de Barclays (L:BARC) (-5,2%) et de Shell (-1,9%) se trouvent fraichement accueillis, tandis que BT Group (L:BT) se maintient autour de son équilibre, après la présentation de ses comptes de deuxième trimestre comptable.
Parmi les autres évolutions notables, Nokia (HE:NOKIA) flambe de 9,5% sur l'OMX, entouré après l'annonce du versement d'un dividende exceptionnel aux actionnaires après des comptes trimestriels meilleurs que prévu.
Lanterne rouge à Amsterdam, l'action Gemalto (AS:GTO) chutait de 7,3%, après que le spécialiste des cartes à puces a fait état d'une activité inférieure aux attentes des analystes, de nouveau à cause du segment mobile.
Parmi les nombreuses publications du jour à Paris, les investisseurs délaissent clairement celles de Saint-Gobain (PA:SGOB) et de Sanofi (PA:SASY) (-5,3% chacun, en queue du CAC40), mais ils applaudissent celle d'Alcatel-Lucent (PA:ALUA) (+9%).
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Londres perd ainsi 0,8%, Paris 0,7%, Milan 0,4%, Madrid et Francfort cèdent 0,2%, Amsterdam, Bruxelles et Zurich 0,1%, alors que Lisbonne s'adjuge 1,2%. A New York la veille, le Dow Jones a pris 1,1% et le Nasdaq 1,3%.
'Le communiqué de la Fed indique que le comité directeur est prêt à relever ses taux dès sa réunion de décembre face à une croissance économique qui se poursuit de façon 'modérée' aux Etats-Unis', souligne Wells Fargo Advisors.
'La probabilité d'une hausse des taux directeurs sur les marchés futurs sur Fed Funds est passée de 33% à 43% ce matin, mais passe au-dessus de 50% en janvier contre juin avant ce communiqué', estime-t-on chez Aurel BGC.
'Avec les implications d'une hausse de taux aux Etats-Unis pour l'économie mondiale, il n'est guère surprenant que les valeurs des matières premières essuient parmi les plus lourds reculs', pointe Tony Cross, analyste de marché chez Trustnet Direct.
En début d'après-midi aux Etats-Unis, les opérateurs seront attentifs à la première estimation de la croissance américaine pour le troisième trimestre, attendue en ralentissement vers +1,7% en rythme annualisé contre +3,9% au trimestre précédent.
En attendant, ils arbitrent entre les innombrables publications de la matinée. A Francfort, les investisseurs sanctionnent les résultats de Lufthansa (DE:LHAG) (-2,5%), mais réservent un accueil favorable à ceux de Bayer (+1,4%).
Surtout, Deutsche Bank dévisse de 5,4% et accuse la plus forte baisse du DAX, après avoir fait part d'une perte nette sans précédent au troisième trimestre, d'une suspension de dividendes et de suppressions de postes massives.
A Londres, les résultats de Barclays (L:BARC) (-5,2%) et de Shell (-1,9%) se trouvent fraichement accueillis, tandis que BT Group (L:BT) se maintient autour de son équilibre, après la présentation de ses comptes de deuxième trimestre comptable.
Parmi les autres évolutions notables, Nokia (HE:NOKIA) flambe de 9,5% sur l'OMX, entouré après l'annonce du versement d'un dividende exceptionnel aux actionnaires après des comptes trimestriels meilleurs que prévu.
Lanterne rouge à Amsterdam, l'action Gemalto (AS:GTO) chutait de 7,3%, après que le spécialiste des cartes à puces a fait état d'une activité inférieure aux attentes des analystes, de nouveau à cause du segment mobile.
Parmi les nombreuses publications du jour à Paris, les investisseurs délaissent clairement celles de Saint-Gobain (PA:SGOB) et de Sanofi (PA:SASY) (-5,3% chacun, en queue du CAC40), mais ils applaudissent celle d'Alcatel-Lucent (PA:ALUA) (+9%).
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