Par Laura Sanchez
Investing.com - La variole du singe a déjà touché plus de 130 personnes dans le monde, dont près d'un tiers en Espagne. La maladie a déjà atteint les États-Unis, le Canada et l'Amérique latine, plus précisément l'Argentine.
La Belgique est devenue le premier pays à décréter une quarantaine obligatoire de 21 jours pour les personnes infectées, avec seulement 4 cas confirmés de monkeypox, comme l'a indiqué le groupe d'évaluation des risques (RAG).
En Espagne, pays qui compte actuellement le plus grand nombre de cas confirmés, le protocole exclut la quarantaine mais exige l'utilisation de masques et recommande de ne pas utiliser les transports publics.
Les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) des États-Unis ont recommandé le port d'un masque en cas de nouveaux cas suspects.
C'est d'ailleurs l'une des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) :
Bien que la vaccination de masse ne soit pas recommandée pour l'instant, l'OMS a de nouveau mis en garde les pays contre la nécessité de couper la chaîne de transmission en intensifiant les efforts de recherche des contacts. "Ce n'est pas quelque chose que nous avons vu ces dernières années. Nous encourageons tout le monde à renforcer la surveillance de la variole du singe pour voir où en sont les niveaux de transmission et pour comprendre où elle va", a averti Sylvie Briand, directrice du département de la préparation et de la prévention des épidémies et des pandémies de l'OMS.
Pour l'instant, la variole du singe n'est pas considérée par les marchés comme un facteur de risque, comme ce fut le cas pour la pandémie de coronavirus. Pour l'instant, les investisseurs se concentrent sur la volatilité des marchés boursiers en raison des craintes de récession et du durcissement de la politique des banques centrales.
Aujourd'hui, les marchés boursiers - CAC 40, DAX... - évoluent en territoire négatif.