PARIS (Reuters) - EDF (PA:EDF) a annoncé lundi de nouveaux tests en février sur l'EPR de Flamanville (Manche), où des soudures défectueuses ont nécessité des réparations, et confirmé l'objectif de charger le combustible dans la centrale au dernier trimestre de 2019.
Le groupe français avait annoncé l'été dernier qu'il devait réparer des soudures, ce qui a alourdi la facture du réacteur nucléaire de 400 millions d'euros et retardé son démarrage de près d'un an.
Alors que le chargement du combustible du réacteur était initialement prévu fin décembre 2018, le groupe avait alors estimé que l'opération aurait lieu au quatrième trimestre 2019 et porté l'objectif de coût de construction du projet de 10,5 à 10,9 milliards d'euros.
"EDF poursuit activement le plan d'actions sur les soudures du circuit secondaire principal annoncé le 25 juillet dernier", dit EDF dans un communiqué diffusé lundi, notant que des essais "à chaud" auront lieu lors de la deuxième quinzaine defévrier.
EDF ajoute qu'il reste, avec ses partenaires, "pleinement mobilisés pour réaliser le chargement du combustible au quatrième trimestre 2019 dans un objectif de coût de construction pour EDF à la date de mise en service maintenu à 10,9 milliards d'euros".
(Gwénaëlle Barzic, édité par Benoît Van Overstraeten)