PARIS (Reuters) - La ministre de l'Environnement, Ségolène Royal a annoncé mercredi qu'elle allait prendre la présidence de la COP21 jusqu'au passage de flambeau au Maroc, pays hôte de la prochaine conférence sur le climat en novembre.
"C'est vrai que le président de la République m'a proposé hier de prendre cette responsabilité que j'ai acceptée", a dit sur iTELE Ségolène Royal dont le portefeuille s'est élargi aux Relations internationales sur le climat à la faveur du remaniement de la semaine dernière.
"C'est une continuité tout simplement du travail accompli (...) pendant cette conférence, j'étais chef de la délégation française", a-t-elle ajouté.
Il s'agit désormais de "s'assurer que tous les pays qui ont levé la main à la conférence de Paris ratifient l'accord, signent bien cet accord, appliquent dans leur politique nationale les décisions qui vont permettre de lutter contre le réchauffement climatique".
Laurent Fabius, qui a présidé le sommet de Paris sur le climat qui a abouti en décembre dernier à un accord international entre 195 pays, a annoncé lundi qu'il renonçait finalement à cette présidence qu'il espérait à l'origine cumuler avec celle du Conseil constitutionnel.
L'ancien ministre des Affaires étrangères, qui a quitté le gouvernement la semaine dernière, a expliqué notamment vouloir éviter toute controverse après un début de polémique sur ce cumul de fonctions.
Le texte adopté en décembre à Paris fixe le cadre d'engagements politiques, économiques et financiers visant à contenir la hausse de la température moyenne de la planète "nettement en-dessous de 2°C" en 2100 par rapport aux niveaux pré-industriels.
La signature formelle du texte, dont l'entrée en vigueur est prévue en 2020, a été fixée au 22 avril aux Nations unies à New York.
(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)