(Reuters) - Les principales Bourses européennes ont terminé en petite hausse vendredi, largement soutenues par les secteurs des ressources de base et de l'énergie.
À Paris, le CAC 40 a pris 0,04% (2,08 points) à 4.828,32 points. Le Footsie britannique a avancé de 0,40% et le Dax allemand a gagné 0,21%.
L'indice EuroStoxx 50 s'est replié de 0,21% mais le FTSEurofirst 300 a progressé de 0,12% et le Stoxx 600 de 0,16%.
Sur la semaine, le CAC a gagné 0,06%, le Footsie a pris 0,93% et le Dax 0,13%.
Le Stoxx 600 affiche quant à lui une hausse hebdomadaire de 0,90%.
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street était en hausse, battant à nouveau ses records.
Le secteur européen des ressources de base a gagné 3,63%, meilleure performance sectorielle du jour, dopé par les solides chiffres du commerce extérieur chinois et par le cours du cuivre, à son plus haut niveau depuis 20 mois.
BHP Billiton a averti que la production de sa mine chilienne d'Escondida, la plus grande mine de cuivre du monde, pourrait être perturbée en raison d'une grève de ses employés.
Les géants des matières premières, Rio Tinto (LON:RIO) (+5,63%), Anglo American (LON:AAL) (+4,40%), Glencore (+2,74%) et BHP Billiton (+2,39%) en ont profité.
Deuxième meilleure performance sectorielle, les valeurs de l'énergie ont fini sur un gain de 0,68%. Neste, Total (PA:TOTF) et Royal Dutch Shell (AS:RDSa) ont réalisé des gains respectifs de 2%, 1,11% et 1,05%
Après avoir grimpé jeudi, les valeurs bancaires (-0,78%) ont accusé le plus fort repli sectoriel. Elles affichent leur plus fort recul hebdomadaire (-2,38%) depuis début novembre. Société générale (-3,03%, plus forte baisse du CAC 40) et BNP Paribas (PA:BNPP) (-1,75%) ont notamment pesé.
A Paris, ArcelorMittal (AS:ISPA) (+9,34%) a terminé en tête du CAC 40. Le groupe s'est dit optimiste sur l'évolution de la demande d'acier aux Etats-Unis et au Brésil mais prudent dans le cas de la Chine, tout en annonçant un bénéfice brut supérieur au consensus au quatrième trimestre, porté par des mesures de réduction des coûts.
Juste derrière, Kering (PA:PRTP) a gagné 2,63% après avoir publié des résultats 2016 en très forte hausse et supérieurs aux attentes, portés par les brillantes performances de Gucci et Saint Laurent qui ont permis de compenser le recul de Bottega Veneta.
A Londres, Reckitt Benckiser (LON:RB) Group a perdu 2,96%, plus forte baisse du Footsie après avoir annoncé le rachat du spécialiste américain de la nutrition infantile Mead Johnson Nutrition pour 16,6 milliards de dollars (15,6 milliards d'euros).
Sur le marché des changes, le dollar, que les promesses de Donald Trump sur de futures annonces de baisses d'impôts ont dopé, se stabilise.
Le billet vert a touché son plus haut niveau en dix jours face au yen avant la rencontre entre le président américain et le Premier ministre japonais Shinzo Abe, mais est revenu à 113,19 yens.
Il a également atteint son plus haut niveau face à un panier de devises de référence depuis le 30 janvier.
L'euro limite son recul autour de 1,0645 dollar, toujours pénalisé par les incertitudes entourant les échéances électorales en Europe.
Sur le front obligataire, les déclarations de Donald Trump ont fait grimper les rendements des dettes souveraines des pays de la zone euro. La plupart d'entre eux ont pris vendredi entre 3 et 6 points de base.
Sur le front des métaux précieux, le cours de l'or a reflué, bien en deçà de son pic de trois mois touché mercredi. L'once s'échange à 1.234,50 dollars.
Sur le marché pétrolier, les cours continuent leur forte progression. Le baril de Brent s'échange autour de 56,80 dollars et le brut léger américain autour de 54 dollars.
(Avec Dahara Ranasinghe, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Bertrand Boucey)