Investing.com - L'euro s'est rapproché d'une ornière des seize mois écoulés face au dollar U.S. ce jeudi, après avoir nettement reculé lors de la session précédente en raison du retour des craintes liées à la crise de la dette en zone euro, tandis que les investisseurs guettaient la vente de dettes françaises prévue pour aujourd'hui.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.291 en fin de séance asiatique, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1.2915, perdant 0.19%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2857, son plancher des seize derniers mois datant du 29 décembre, et de rencontrer de la résistance à 1.2998, son plafond du 30.
La France doit en effet émettre jusqu'à 8 milliards d'euros en bons du trésor à trente ans, au lendemain de la faible performance des obligations décennales de l'Allemagne.
Il est généralement estimé que la France court un grand danger de perdre sa notation triple A dans les semaines à venir, ce qui pourrait encore fragiliser l'euro en cas de mise aux enchères peu satisfaisante.
Le spectre d'un éventuel défat de paiement de la Grèce a par ailleurs refait surface après que Lucas Papademos, son premier ministre, ait prévenu que le pays pourrait connaître a banqueroute dès mars.
La monnaie unique n'a presque pas perdu de terrain sur la livre sterling, l'EUR/GBP trébuchant de 0.01% pour glisser à 0.8284.
Les Etats-Unis verront aujourd'hui la publication de l'étude de l'agence de gestion des ressources humaines ADP sur l'emploi privé et rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage ainsi qu'un autre sur l'activité du secteur tertiaire.
La paire EUR/USD est descendue jusqu'à 1.291 en fin de séance asiatique, son cours le plus bas du jour, puis s'est stabilisée vers 1.2915, perdant 0.19%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.2857, son plancher des seize derniers mois datant du 29 décembre, et de rencontrer de la résistance à 1.2998, son plafond du 30.
La France doit en effet émettre jusqu'à 8 milliards d'euros en bons du trésor à trente ans, au lendemain de la faible performance des obligations décennales de l'Allemagne.
Il est généralement estimé que la France court un grand danger de perdre sa notation triple A dans les semaines à venir, ce qui pourrait encore fragiliser l'euro en cas de mise aux enchères peu satisfaisante.
Le spectre d'un éventuel défat de paiement de la Grèce a par ailleurs refait surface après que Lucas Papademos, son premier ministre, ait prévenu que le pays pourrait connaître a banqueroute dès mars.
La monnaie unique n'a presque pas perdu de terrain sur la livre sterling, l'EUR/GBP trébuchant de 0.01% pour glisser à 0.8284.
Les Etats-Unis verront aujourd'hui la publication de l'étude de l'agence de gestion des ressources humaines ADP sur l'emploi privé et rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage ainsi qu'un autre sur l'activité du secteur tertiaire.