Focus sur l’une des obligations émises par la société de promotion immobilière Immobel. Il s’agit plus particulièrement de la souche obligataire arrivant à échéance en juin 2026 assortie d’un coupon de 4,75%.
L’obligation en question cote sur le marché secondaire aux alentours de 100,15% du nominal. Autrement dit, l’investisseur peut compter sur un rendement de 4,67%.
La coupure est de 1.000 euros, ce qui rend l’obligation accessible au plus grand nombre. Cependant la taille de cet emprunt (125 millions d’euros à l'émission) peut limiter la liquidité sur le marché secondaire.
Par ailleurs, Immobel n’a pas sollicité les agences d’évaluation pour noter cet emprunt.
« Premier développeur immobilier belge coté »
En se positionnant sur l’obligation Immobel, l’investisseur devient créancier d’un groupe qui se définit comme « le plus grand développeur immobilier belge coté en bourse ». Sa capitalisation boursière avoisine 288 millions d’euros sur Euronext Bruxelles.
Pour autant, les activités d’Immobel ne se cantonnent pas à la Belgique. Le groupe est aussi présent dans six autres pays européens, soit l’Allemagne, l’Espagne, la France, le Luxembourg, la Pologne et le Royaume-Uni. Ses activités se concentrent sur les projets mixtes (mêlant de l’immobilier résidentiel et de l’immobilier de bureaux) dans les grandes villes.
Eden Tower, Chambon, River Place…
Eden Tower en Allemagne, Chambon à Bruxelles, Granary Island en Pologne, Paris 14 / Montrouge en France ou encore River Place au Luxembourg ne sont que quelques exemples des différents projets d’Immobel. Des projets pour lesquels, le groupe immobilier précise maîtriser tous les aspects du développement, depuis la prospection jusqu’à la commercialisation.
Immobel a réalisé un chiffre d’affaires de 227,2 millions d’euros en 2022 (379,5 millions d’euros un an plus tôt), sur base des dernières données annuelles disponibles. À l’instar des autres acteurs de son secteur, l’exercice 2022 a été plutôt difficile, sur fond de ralentissement du marché immobilier avec la hausse de taux d’intérêt, l’inflation élevée ou encore les turbulences géopolitiques.
Garder le cap
Les conditions macroéconomiques sont restées difficiles au premier semestre. Mais malgré ces turbulences, le groupe a indiqué avoir réussi à garder le cap, indiquant que « dans la plupart des villes européennes, les fondamentaux de l'immobilier résidentiel et des bureaux performants restaient sains, l’offre et la demande étant en déséquilibre structurel ».
Immobel ne publie pas de résultats trimestriels. Ses prochains résultats annuels sont attendus en mars 2024.