Par Geoffrey Smith
Investing.com -- L'ouverture des marchés boursiers devrait être faible malgré le soutien d'Apple (NASDAQ:AAPL), qui a enregistré un trimestre record en termes de ventes. Le leader économique Caterpillar (NYSE:CAT), le géant pétrolier Chevron (NYSE:CVX) et d'autres sociétés publient leurs résultats trimestriels. Les États-Unis publient de nouvelles données sur l'inflation et les coûts salariaux. Les actions chinoises terminent à leur plus bas niveau depuis 16 mois avant les vacances du Nouvel An. L'économie de la zone euro a été freinée par son moteur habituel, l'Allemagne, au quatrième trimestre, et le deuxième plus grand fabricant de batteries au monde fait des débuts sauvages sur le marché. Voici ce qu'il faut savoir sur les marchés financiers ce vendredi 28 janvier.
1. Les ventes record d'Apple
Apple a fait fi des contraintes de la chaîne d'approvisionnement et des fermetures de magasins liées à Covid au cours des trois derniers mois de 2021 pour afficher un revenu record et une hausse de 25 % du bénéfice par action au cours de son premier trimestre fiscal.
Les ventes d'iPhones ont augmenté de 9 % au lieu de la hausse de 3 % attendue, tandis que les revenus des ventes de Mac ont augmenté de 25 % et ceux des services de 24 %. Les iPads ont été le point faible, car la société a détourné des puces de ce segment pour répondre à la demande de téléphones.
La société a déclaré que les revenus du trimestre en cours seront également en hausse en glissement annuel, mais s'est montrée moins confiante quant aux prévisions à plus long terme. Les analystes ont réagi positivement aux déclarations concernant l'investissement de l'entreprise dans les projets liés au Metaverse. Apple a indiqué qu'elle comptait déjà quelque 14 000 applications de réalité augmentée dans sa boutique.
2. Données sur le PCE, l'ICE et les dépenses
Êtes-vous prêt pour le test quotidien de nerfs du calendrier des données ?
Les grands chiffres de vendredi sont l'indice des prix {{ecl-906||des dépenses personnelles des consomma14h30, qui arrivent après des chiffres du PIB qui n'ont rien fait pour apaiser les craintes d'un resserrement agressif de la politique monétaire tout au long de l'année.
L'indice du coût de l'emploi sera particulièrement important pour ce qu'il révèle sur l'inflation des salaires. La hausse de 1,3 % enregistrée au troisième trimestre était la plus importante depuis la période précédant la grande crise financière. Les analystes s'attendent à ce qu'elle n'ait que très légèrement baissé à 1,2 %.
L'indice des prix PCE, quant à lui, est l'indicateur d'inflation préféré de la Fed, plutôt que l'IPC.
Des données sur les revenus personnels et les dépenses sont également attendues pour décembre.
3. Ouverture faible des marchés boursiers ; résultats de Caterpillar et Chevron attendus
Les actions américaines devraient ouvrir en grande partie en baisse, la forte chute de l'action Tesla (NASDAQ:TSLA) jeudi semblant encore peser sur le sentiment malgré le soutien apporté par les résultats d'Apple.
À 13h15, les Futures du Dow Jones ont sous-performé, perdant 186 points, soit 0,6 %, tandis que les Futures du S&P 500 ont perdu 0,5 % et les {{1175151|Futures du Nasdaq 100}} 0,2 %.
Au cours des deux derniers jours, l'indice S&P 500 a clôturé dans le rouge malgré une hausse intrajournalière de plus de 1,5 %. La dernière fois que cela s'est produit - et, en fait, la seule fois où cela s'est produit dans l'histoire récente - c'était en octobre 2008, selon Steve Deppe, Chief Investment Officer chez NDWM.
En dehors d'Apple et de Tesla, les actions à suivre vendredi comprendront Visa (NYSE:V) et le géant des produits de luxe LVMH (PA:LVMH), qui ont tous deux publié de solides résultats jeudi en fin de journée. L'action Robinhood (NASDAQ:HOOD) va dans l'autre sens après une faible prévision de croissance. Caterpillar, Chevron, Charter Communications (NASDAQ:CHTR) et Colgate-Palmolive (NYSE:CL) sont en tête de liste des sociétés qui publient leurs résultats.
En Chine, les indices boursiers de référence ont terminé à leur plus bas niveau depuis 16 mois, le pays se préparant à la semaine de vacances du Nouvel An lunaire.
4. Le PIB de la zone euro est mitigé et l'Allemagne recule
L'économie de la zone euro a été mitigée à la fin de l'année 2021, la plus grande économie de l'union monétaire, Allemagne, ayant reculé de 0,7 % sur le trimestre, ce qui est bien pire que les 0,3 % attendus (bien que les chiffres doivent être pris avec une pincée de sel, étant donné que l'Allemagne révise régulièrement ses données économiques à la hausse).
Le tableau est plus positif en France et en Espagne, qui ont toutes deux affiché une croissance trimestrielle supérieure aux attentes grâce à une demande intérieure robuste.
Par ailleurs, la BCE a publié des chiffres montrant que la croissance du crédit et la masse monétaire se sont affaiblies en décembre. Sur le front des prix, les chiffres des prix à l'importation de l'Allemagne suggèrent que les pressions inflationnistes pourraient atteindre un pic, affichant leur plus faible hausse mensuelle en 15 mois. Les comparaisons annuelles restent cependant horribles, avec une hausse de 24 % sur l'année. En Italie, l'IPP a atteint 22,6 % en décembre, ce qui a entraîné une forte baisse de la confiance des entreprises en janvier.
5. Les débuts sauvages de LG Energy
Les actions de LG Energy Solution Ltd (KS:373220) ont fait des débuts sauvages sur le marché sud-coréen, alors que le deuxième plus grand fabricant mondial de batteries lithium-ion a finalement commencé à négocier.
L'action a terminé la journée 15% en dessous de son prix d'introduction en bourse, malgré une hausse de près de 100% à l'ouverture. LGES fournit à Tesla, Volkswagen (DE:VOWG_p) et General Motors (NYSE:GM) des batteries pour leurs véhicules électriques, et est le deuxième plus grand fabricant de batteries au monde en volume après le chinois CATL.
De retour dans le monde de l'énergie conventionnelle, les prix du pétrole sont restés proches de leurs sommets de sept ans atteints en début de semaine, sans aucun signe de résolution de la crise liée aux menaces de la Russie contre l'Ukraine. Vers 13h30, les contrats à terme sur le brut américain étaient en hausse de 0,7% à 87,17 dollars le baril, tandis que le brut brent était en hausse de 0,8% à 88,65 dollars le baril.