🚀 Notre IA superforme en mai. PRFT fait +55% en 16 jours ! Les choix de juin arrivent.Voir actions

2013 : On prend les mêmes et on recommence !

Publié le 02/01/2013 11:16
FCHI
-
TTEF
-
RENA
-
GC
-
AURA
-
DU
-
BMA
-
FOYE
-
ALCIS
-
NOTE
-
CAC 40 : Les grands axes du jour

Le CAC 40 a clôturé lundi en hausse de 0,58% à 3.641 points avec un gain annuel de 15,23% marquant sa première progression annuelle depuis 2009. En cette veille de nouvel an, les volumes échangés ont été particulièrement faibles. Les tractations de la classe politique américaine autour du fiscal cliff ont été l’élément central de cette dernière séance de trading pour 2012. L’échéance fatidique du 1er janvier 2013 approchant, les investisseurs ont été particulièrement marqués par les petites déclarations contradictoires des deux camps. Républicains et Démocrates n’avaient plus que quelques heures pour empêcher le mur budgétaire de frapper de plein fouet la première puissance économique mondiale en la contraignant à retomber dans la récession.

Les impôts auraient dû augmenter en moyenne de 2.000$ par an et par foyer américain. Or, une des promesses du candidat Obama était de ne pas taxer davantage les classes moyennes. Un accord a minima a été annoncé grâce à une enveloppe de 200 milliards de dollars « découverte » de justesse … et permettant un délai supplémentaire de 2 mois au Congrès américain pour convenir d’une réelle résolution à ce dossier aux conséquences mondiales. Les sénateurs américains sont passés en 2013 depuis le Congrès pour éviter aux Etats-Unis la cure d’austérité crainte par les investisseurs mais encore une fois, grâce à un accord minime qui laisse plus que perplexe quant à la capacité de la classe politique à résoudre le prochain dossier majeur auquel elle sera confrontée dans les semaines qui viennent : le relèvement du niveau légal d’endettement. Ce dossier, cumulé à celui du recul de la résolution REELLE du mur budgétaire, créera une situation explosive dans les prochaines semaines au Congrès américain.

Sans accord autour du relèvement de la dette américaine, les Etats-Unis ne pourront plus emprunter sur les marchés et feront officiellement un défaut de paiement. Les conséquences d’une telle situation seraient catastrophiques. Cette peur sera agitée par les marchés de la même manière que pour le versement de la dernière tranche d’aide à la Grèce il y a quelques semaines. La logique de créer une peur sur les marchés est et restera la même : car nul doute que le Congrès ne laissera pas les Etats-Unis faire un tel défaut de paiement ni connaître une cure d’austérité draconienne. Reste à savoir comment …

Très clairement, les Républicains ont perdu la bataille du fiscal cliff : une première hausse des impôts en 20 ans sur les classes sociales les plus aisées aura lieu. Les différentes mesures adoptées doivent permettre de dégager 600 milliards de dollars de recettes fiscales en dix ans avec notamment une augmentation de l’impôt sur le revenu qui passe de 35% à 39,6% pour les foyers dont le revenu annuel est supérieur à 450.000 dollars par an. Pour les hauts patrimoines, l’impôt foncier passe de 35% à 40%, les classes les plus modestes ne sont donc pas concernées par ces mesures : une victoire pour Barack Obama. Les Républicains auront une revanche à prendre quant au relèvement du plafond légal d’endettement américain dans les prochaines semaines. Ces derniers attendent de l’administration Obama une baisse des prestations sociales et notamment une réduction drastique des dépenses liées au nouveau système d’assurance-santé.

Ces faux suspenses n’ont pas un grand intérêt dans la mesure où ces peurs sont créées de toute pièce sur les marchés bien qu’elles reposent sur des éléments fondamentaux solides. Une peur est créée par les marchés, elle suscite tout son intérêt puis elle se volatilise … jusqu’à la prochaine. Les fondamentaux sont à la base des inquiétudes mais ils n’intéressent les investisseurs que le temps des petites déclarations. Finalement le seul véritable intérêt pour les investisseurs repose sur le momentum. Les annonces sont régulièrement anticipées par les marchés comme lundi dernier où le S&P 500 a connu sa plus forte progression en un mois et demi en gagnant 1,7%. Les investisseurs ont donc anticipé la résolution temporaire du fiscal cliff avant l’annonce officielle des résultats du vote du Sénat américain.

Mais les mesures adoptées ne freinent absolument pas l’explosion de la dette américaine qui évolue actuellement autour de 16.400 milliards de dollars et qui vient précisément de dépasser ce fameux seuil légal d’endettement. Barack Obama avait annoncé au lendemain de son élection une baisse de 3.000 milliards de l’endettement sur dix ans, le vote de lundi soir a détruit cette promesse et le compte sera loin d’être atteint. A l’issue de ce vote, le Président Obama a conclu « Ni les Républicains, ni les Démocrates n’ont eu ce qu’ils souhaitaient. Mais c’était la bonne chose à faire pour notre pays ». Mais comme nous titrions lundi matin, Obama remporte une bataille mais pas la guerre. Le plus dur reste donc à faire puisque le réel débat sur les dépenses est différé. Les problèmes de fonds restent sur la table et le Congrès sera rapidement amené à se déchirer à nouveau. Les investisseurs se souviennent de l’épisode de l’été 2011 où Standard & Poor’s avait dégradé la note souveraine des Etats-Unis en lui retirant son Triple A à l’issue de tractations particulièrement complexes entre la Maison Blanche et le Congrès autour de l’actuel plafond de la dette.

Mais insistons sur l’aspect fictif de cette peur sur les marchés. La Chambre des Représentants dominée par les Républicains a validé (après le Sénat) ces « mesures exceptionnelles ». Si elle ne l’avait pas fait, sa crédibilité aurait été anéantie dans l’opinion publique. Les fondamentaux restent et resteront dans les prochains mois catastrophiques et là est la vraie cause d’inquiétude. Les marchés se focalisent uniquement sur les « pansements provisoires » et les petites déclarations qui les accompagnent comme en zone euro via les différents plans d’aides, au Japon via le Quantitative Easing 10 d’un montant « illimité », maintenant le fiscal cliff US … Le mimétisme est souvent payant et suivre la tendance dans un tel contexte est relativement facile. Plutôt que de s’intéresser aux « résolutions » passagères de ces dossiers « provisoires », il convient mieux de s’intéresser à la manière dont les investisseurs de toute nature semblent s’en inquiéter. Récemment, Olivier Delamarche déclarait à juste titre sur BFM Business « Les marchés ne sont plus des marchés de fondamentaux. Ils sont devenus de simples marchés de flux ».

Les éléments contextuels du jour

Front macroéconomique

Markit a présenté ce matin l’indice PMI qui mesure l’activité du secteur manufacturier en France. Cet indice s’est à nouveau contracté pour le mois de décembre 2012 en ressortant à 44,6. En novembre dernier, l’indice était ressorti à 44,5 : sous le seuil de 50, l’indice précise que l’activité manufacturière se contracte, au-dessus de ce seuil qu’elle est en expansion. Ce recul est donc légèrement plus modéré que celui de novembre dernier mais il indique une contraction pour le dixième mois consécutif en France.

Nouveau recul des immatriculations de voitures neuves

Le Comité des constructeurs français d’automobiles a annoncé ce matin que les immatriculations de voitures particulières neuves en France a à nouveau fortement reculé pour le mois de décembre 2012. Un recul de 14,6% sur le mois a été annoncé par rapport à novembre 2011 pour s’établir à 160.024 unités. Sur l’ensemble de l’année, ces immatriculations de véhicules neufs ressortent en baisse de 13,9%. Le mois dernier, Renault annonçait une baisse de 27,1% d’une année à l’autre et PSA un repli de 14,2%. Le marché automobile français est à son plus bas niveau en quinze ans ! Les constructeurs étrangers s’en sortent globalement mieux au sein de l’Hexagone.

Nouvelles fermetures pour Air France-KLM

Selon Le Figaro de ce matin, Air France devrait annoncer en septembre prochain la fermeture de trois bases de province faute de résultats. Les bases concernées sont celles de Marseille, Nice et Toulouse qui ont été ouvertes il y a moins d’un an.

Le point technique du jour

Le point technique du jour se focalisera sur le CAC 40.

Niveau actuel

Le niveau actuel du CAC 40 au moment de la rédaction de cette analyse est de 3 705 points (+1,78%), soit un plus haut depuis 17 mois.

Applications CFD/Options Binaires

Via un CFD indexé à FRA.40, la méthode présentée ci-dessous nous indiquait entre autres deux signaux permettant un gain total de 120 points sur le CAC 40 en deux séances, le dernier signal est toujours exploitable. D’autres opportunités étaient facilement détectables pour un trading sur CFD et/ou sur Options Binaires (voir graphique).

Une analyse accessible au plus grand nombre pour la détection des mouvements du sous-jacent peut reposer sur deux Moyennes Mobiles Exponentielles et sur un RSI (5) (voir graphique). Cette technique particulièrement simpliste ne doit pas être utilisée si une publication majeure doit être révélée sous une heure et n’est recommandée que dans les heures d’ouverture et de bonne volatilité du sous-jacent. Quand les deux Moyennes Mobiles Exponentielles constituent un empilement haussier et que l’oscillateur franchit le cap des 60, un signal de poursuite haussière est donné. A l’inverse, quand les deux Moyennes Mobiles Exponentielles constituent un empilement baissier et que le RSI (5) casse le cap des 40, une baisse est attendue. Les points de sorties peuvent être indiqués par le changement de tendance des Moyennes Mobiles.

Supports / Résistances

Le point pivot du sous-jacent est à 3 585 points.

Un niveau d’achat réaliste peut être établi au-dessus de 3 585 points avec des cibles à 3 724 points et à 3 750 points par extension. Nous évoluons actuellement dans ce scénario.

Sous le seuil des 3 585 points, les cibles envisageables à la vente sont à 3 570 points, puis à 3 554 points par extension.

XTB France
X-Trade Brokers DM S.A. fournit uniquement un service d’exécution d’ordre. Les informations de marchés et les analyses fournies restent à titre indicatif et ne doivent pas être interprétées comme un conseil, une recommandation ou une sollicitation d’investissement. X-Trade Brokers ne peut être tenu responsable de l’utilisation qui en est faite et des conséquences qui en résultent, l’investisseur final restant le seul décisionnaire quant à la prise de position sur son compte de trading XTB.
Chart CAC 40 02/01/13

Derniers commentaires

Chargement de l'article suivant...
Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés