Adler Real Estate, DIC Asset, Bombardier … ces obligations qui résistent au passage à vide des marchés
Dans un contexte boursier délicat, où l'aversion au risque continue de dominer, le marché obligataire démontre une nouvelle fois toute sa stabilité.
Certes, les emprunts émis par les compagnies aériennes évoluent à la baisse ces derniers jours, en réaction au virus Ebola. Par ailleurs et comme nous vous l’indiquions en début de semaine, certaines émissions situées dans le bas de la catégorie « High Yield », avec en première ligne les obligations issues de LBO (rachat d'entreprise par endettement), sont également touchées.
Mais pour le reste, tant le marché « Investment Grade » que le « High Yield » dans son ensemble affichent une belle stabilité, à l’image de l'emprunt du groupe immobilier allemand Adler Real (XETRA:ADLG) Estate. Disponible par coupures de 1.000 euros, il arrivera à maturité en avril 2019 et propose un coupon de 6%, payable en rythme semestriel. Le dernier versement vient tout juste d’avoir lieu, de quoi limiter les intérêts courus à débourser. Les derniers prix s’affichaient à 101,35%, équivalent à un rendement annuel de 5,65%.
Toujours dans le secteur immobilier allemand, l’obligation émise début septembre par DIC Asset AG (XETRA:DICn) continue de se traiter aux alentours des 103% du nominal. Son rendement s’élève à 4% sur base d’une maturité égale au 8 septembre 2019 et d’un coupon fixe de 4,625%. La coupure de négociation s’élève également à 1.000 euros.
Scénario identique en ce qui concerne les émissions du constructeur aéronautique canadien Bombardier (TO:BBDb). Pour ne citer qu’elle, l’obligation d’une maturité égale au 15 avril 2019 est stable à 102,75%, ce qui porte son rendement annuel à 4%. La coupure de négociation s’élève à 2.000 dollars, ce qui implique donc un risque de change. L’emprunt bénéficie d’un rating « Ba3 » chez Moody’s et « BB-» tant chez Standard & Poor’s que chez Fitch Ratings.
Pour terminer, citons également l’obligation de l’entreprise américaine Dell (4,625% - 2021). Elle se négocie actuellement autour des 97% du nominal pour un rendement annuel supérieur à 5%. Le versement semestriel des intérêts vient d'avoir lieu, de quoi limiter les intérêts courus à débourser. La coupure de négociation s'élève à 2.000 dollars tandis que l'obligation bénéficie d’un rating « B1 » chez Moody's et « B+ » chez Standard & Poor’s et chez Fitch Ratings.