Développé par Goldwasser Exchange, le portefeuille en gestion discrétionnaire GLOBAL+ a toujours fait la part belle aux métaux précieux et singulièrement à l’or. Raphaël Goldwasser et Jonathan van den Berg, membres du Comité Financier de la Société de Bourse, nous en disent plus.
Bref rappel de GLOBAL+
Accessible à partir de 200.000 euros, GLOBAL+ (et sa version en dollar GLOBAL+ $) a comme ADN la flexibilité et est composé en grande partie de fonds mixtes, capables de s'adapter très rapidement aux évolutions des conditions de marché.
Le comité financier de Goldwasser Exchange sélectionne, de manière rigoureuse, les gestionnaires de fonds présentant un track record avéré en la matière, et dont le mode gestion ultra-flexible a fait ses preuves par le passé.
Jonathan, pourquoi intégrer de l’or dans un portefeuille comme GLOBAL+ ?
La stratégie ayant comme vocation première la protection de l’épargne, l’or a assurément sa place dans le portefeuille en raison de sa capacité à maintenir sa valeur en période de troubles et d’incertitudes.
Nous sommes d’autant plus positifs sur l’or que son cours devrait continuer à bénéficier d’un environnement marqué par une création monétaire excessive et des politiques fiscales expansives.
En marge de la crise majeure que nous avons connue et dans le cadre de la reprise économique, les Banques centrales ne semblent pas avoir de plan concret pour normaliser leurs politiques monétaires, tandis que les gouvernements s'appuient de plus en plus sur ces institutions pour financer leurs dépenses. Dans ce sens, l’or constitue une couverture contre le risque de dévaluation des monnaies papier.
En outre, si l’inflation venait à se reprendre, l’or a historiquement démontré qu’il était fiable car il a souvent été plébiscité comme réserve de valeur efficace dans un tel contexte.
Raphaël, comment analysez-vous l’évolution de l’or en ce début d’année ?
Étant donné que l'or ne rapporte aucun intérêt, son attrait est principalement dicté par le niveau et la variation des taux. La hausse récente des taux et par corollaire, des rendements obligataires, surtout aux Etats-Unis, a quelque peu impacté le cours du métal précieux.
Nous estimons toutefois que la hausse des taux devrait être limitée et ne pas perdurer, pour la simple raison que les Banques centrales continueront de privilégier des taux bas pour soutenir la reprise économique.
Une autre raison au léger repli de l’or ces dernières semaines est que la nouvelle génération d’investisseur semble, pour le moment du moins, opter davantage pour les cryptomonnaies tels que le Bitcoin comme valeur refuge, plutôt que l'or. Néanmoins, il est important de rappeler que le Bitcoin a un caractère ultra-spéculatif et que ses perspectives restent dépendantes des positions prises par les régulateurs financiers.
Jonathan, via quel produit investissez-vous dans l’or ?
GLOBAL+ est investi directement à hauteur de 5% à l'or par le biais d’un tracker qui réplique l’évolution du cours de l’or physique.
Les fonds gérés dans lesquels nous investissons peuvent également se positionner sur l’or via des trackers ou via une exposition indirecte à l'or par le biais d'investissements dans des actions d’entreprises minières et aurifères.
Raphael, d’une manière générale, quelles sont les possibilités pour l’épargnant de se positionner sur l’or ?
Pour l’épargnant, investir dans l’or peut se faire de différentes manières, en achetant par exemple des actions des acteurs du secteur dont les plus connus sont Newmont Mining, Barrick Gold ou Anglogold. Une autre possibilité consiste à acheter des obligations émises par ces entreprises.
Et alors que l'or physique implique beaucoup de contraintes, la manière la plus simple et la rapide pour qui veut investir dans l'or est sans doute de recourir à un tracker qui réplique l’évolution du métal précieux.
Ces trackers (ou fonds indiciels) sont extrêmement liquides et sont facilement négociables à l'achat comme à la vente. Recourir aux trackers est donc une manière simple et rapide d'investir dans le secteur sans devoir effectuer une sélection de titres individuels.