Le taux de chômage espagnol pourrait retomber sous la barre des 20% au second semestre 2016.
Il retrouve, en fait, ses niveaux de l’automne 2010 et du printemps 2011 et s’éloigne du pic des 27,2% de février 2013. La génération des baby boomers prend sa retraite, la baisse des salaires moyens (-20 à -25% en 8 ans, selon les branches) attire les industriels, le marché du travail s’améliore lentement.
Ces chiffres sont-ils fiables ? Pas totalement, et ils ne le sont nulle part. Mais ils comptent parmi les moins frelatés avec ceux des pays scandinaves.
La France fait pâle figure avec un chômage vrai sous-évalué de 50%, l’Angleterre fait pire avec un pseudo plein emploi à base de jobs « zéro heure » et de non comptabilisation de millions de sans emploi rendus au-delà des délais d’indemnisation.
Ils perçoivent ensuite des aides (de quoi survivre) et ne sont plus considérés comme chômeurs… Et hop ! Le tour est joué : misérable, mais pas chômeur !
Ce genre de procédés cache-misère n’a pas cours en Espagne.