La marge de fluctuation des cross JPY se rétrécit à Tokyo à l'approche de la hausse de TVA prévue en avril. Le gouvernement japonais serait prêt à dépenser au moins 10 trillions de yens en travaux publics d'ici fin septembre pour compenser l'augmentation de la taxe de 5% à 8%. L'USD/JPY s'est traité dans le range étroit 102.25/40. Les indicateurs de tendance et de dynamique restent plats. Nous conservons notre biais légèrement haussier tant que le support des 101.80 tient. Les paris sur options sont partagés. L'EUR/JPY se tient au-dessus du nuage journalier d'Ichimoku (139.59/140.96) avec un biais négatif. La principale zone de support se trouve à 140.23/54 (MM50 et 100).
L'indice de confiance des consommateurs américains publié hier a affiché un bond inattendu à 82.3 en mars, un plus haut de six ans, ce qui a stimulé la demande de dollar à New York. Charles Plosser (Fed de Philadelphie) a estimé qu'il convenait à présent de se centrer sur les données économiques. Il a ajouté que les avantages marginaux du QE se sont révélés limités tout en comportant des risques importants. De son côté, Richard Fisher (Fed de Dallas) a mis en garde contre tout atermoiement à entamer le resserrement.
L'EUR/USD a fait l'objet d'offres au-dessus de la MM21 (actuellement à 1.3824). Des achats d'options sont placés au-dessus des 1.3830 avec expiration aujourd'hui, tandis que la pression baissière devrait s'intensifier sous 1.3780. Le cross s'échange sous dynamique négative au-dessous de la bande de tendance haussière de février-mars. Le principal support se situe à 1.3752 (Fibonacci à 23.6% du retracement de novembre-décembre).
Le GBP/USD s'est replié à 1.6493 dans le sillage des données US, pour rebondir à 1.6549 à New York. Curieusement, la baisse de l'inflation britannique a eu peu d'impact sur la livre. Le cross continue d'évoluer parallèlement à la base du canal de tendance haussière de novembre-mars. Un enfoncement de ce niveau (1.6470) devrait intensifier les pressions baissières. Le Royaume-Uni doit publier ses ventes de détail de février jeudi. Les attentes des marchés sont négatives. Des achats d'options sont observés sous 1.6475 avec expiration demain.
En Australie, le gouverneur de la RBA Glenn Stevens a paru peu préoccupé par l'évolution de la monnaie australienne. Il a indiqué qu'une baisse de l'aussie devrait aider la reprise économique, tout en restant vague sur l'orientation future de l'AUD. Ses propos ont déclenché une poussée de l'AUD/USD à 0.9201, légèrement sous les 0.9209, notre objectif Fibonacci à 50% du pull-back d'octobre 2013 – janvier 2014. La dynamique haussière s'est accélérée. Les traders manifestent un intérêt acheteur au-dessus de la MM200 (actuellement à 0.9138). L'AUD/NZD a cassé le sommet de la tendance baissière de février-mars et teste la MM50 (1.0707). Au vu du renforcement de la tendance haussière, nous pensons qu'il y a place pour une nouvelle progression et plaçons la principale résistance à 1.0855 (MM100 et sommet du canal de tendance baissière large (février 2013 – mars 2014)).
Aujourd'hui, les traders suivront l'indice GfK de confiance des consommateurs allemands (avril), l'indicateur UBS de la consommation suisse (février), la confiance des consommateurs italiens (mars), la confiance des consommateurs et du secteur manufacturier suédois (mars), les ventes de détail italiennes m/m et a/a (janvier), les demandes d'hypothèques MBA au 21 mars, les commandes de biens durables (février) et le PMI des services/composite (Markit) (préliminaire mars) aux Etats-Unis, la variation nette du chômage et le nombre total de demandeurs d'emploi (février) en France, la balance commerciale, les exportations/importations (février) en Nouvelle-Zélande.