La Bourse de Milan vient de perdre 34% sur ses sommets du 15 avril et 20 juillet 2015 : le Mibtel a matérialisé un double sommet absolument parfait, au point près à 24 030 points. Et le voici qui testait les 16 000 points (et même les 15 920 en intraday) le 11 février 2016.
Mamma mia ! -30% en 2 mois et il y aurait encore 1 200 points à perdre
Tout va très vite et très fort (un côté excessif typiquement italien) : le dernier contact avec les 24 000 remonte au 10 août 2015. Quinze jours plus tard, le même indice s’inscrivait à 20 160 points. Il s’imposait déjà comme le plus volatile à la baisse parmi les grands indices européens.
Une première alerte en forme d’avertissement pour le moyen terme !
Reprenant rapidement plus de 10%, le Mibtel inscrira un nouveau double-top sous 22 850 points les 23 octobre et 3 décembre.
Dix semaines plus tard, on le retrouve près de 7 000 points plus bas, soit un repli de très exactement -30% quand les autres indices européens accusent entre 20 et 25% de repli depuis les sommets de fin novembre (-22,5% pour le CAC 40).
Las causes de la chute du Mitbel
Le Mibtel paye son exposition aux banques, mais également au secteur pétrolier. Avec Saipem qui s’effondre de -96% depuis le 1er janvier, tandis que son principal actionnaire ENI (MI:ENI) perd 18% dans l’intervalle.
Le Mibtel pâtit aussi de la rupture du support majeur des 18 000 points. Cela débouche sur le test (provisoire ?) d’un plancher de 16 000 points. Mais ce dernier ne correspond pas véritablement à un support graphique identifiable, puisque le premier qui soit digne de ce nom ne se dessine pas avant 15 000/15 080 points.
Il s’agit cette fois d’un palier très solide, testé à 3 reprises mi-novembre 2012, puis début avril et fin juin 2013… et qui coïncide avec le ratio de Fibonacci de -38,2% par rapport au zénith historique des 24 157 points de la mi-avril 2015.
Autrement dit, mieux vaut ne pas se précipiter, il y a encore un potentiel de 1 200 points à la baisse (soit -7,5%)…