Seules les composantes de l’inflation britannique et américaine nous intéresseront aujourd’hui au niveau du calendrier économique. Cependant, comme indiqué hier après-midi en live trading, nous chercherons à travailler comme si nous étions un vendredi. Toutes les opérations ouvertes aujourd’hui auront donc vocation à être refermées avant la clôture de Wall Street à 22h00. En effet, nous émettons auprès de nos clients un appel à la prudence majeur sur indices, face à la publication du PIB chinois pour le troisième trimestre 2016. Cette donnée centrale sera dévoilée à 4h00, cette nuit. Le risque de gap d’ouverture demain matin sur les indices européens n’est pas à sous-estimer. Cet appel sera le plus important de la semaine. Décryptage.
Dernier temps fort pour les élections US : Pression haussière pour les indices
Pour l’heure, nous nous concentrerons sur un biais haussier sur l’indice allemand et ce, en maintenant notre frontière technique sur les 10 500 points. Comme indiqué sur notre capture d’écran, les cinq résistances les plus proches sont distinguées à 10 550, 10 565, 10 595, 10 630 et 10 670. Nous privilégions pour ce matin des opérations de scalping, uniquement haussières, entre 10 550 et 10 595. Côté Day Trading, nous réitèrerons le même scénario que ces derniers matins. Cette bonne tenue des acquis haussiers s’explique notamment par le rebond des cours pétroliers, alors que les catalyseurs de marché semblent assez peu nombreux en ce début de semaine. En parallèle, rappelons que la saison de publication des résultats trimestriels des grands groupes se poursuit aujourd’hui. Dans la soirée, nous surveillerons en particulier les publications d’Intel (NASDAQ:INTC), Yahoo (NASDAQ:YHOO), Johnson & Johnson (NYSE:JNJ) et de Goldman Sachs (NYSE:GS).
Ces données constituent à nos yeux une raison de plus d’être liquide sur les indices occidentaux avant la clôture américaine. Côté monétaire, la trame se renforce. Le marché table plus que jamais sur un relèvement des taux US en décembre prochain, comme anticipé ici depuis plusieurs mois. A en croire Bloomberg, la probabilité est désormais de 66% (pour le mois de décembre). L’estimation est comme toujours réalisée sur les contrats Futures sur Fed funds. Hier soir, Stanley Fischer (le vice-président de la Fed) a d’ailleurs indiqué que la réserve fédérale américaine était proche de ses objectifs en matière d’inflation et d’emploi. Si le propos est largement contestable, il a au moins le mérite de rassurer les opérateurs et d’accentuer encore une fois le pricing d’un prochain relèvement des taux.
L’intéresse a plaidé en ce sens, considérant qu’un maintien des taux bas sur une longue période constituait un véritable péril pour l’économie américaine. Typiquement, une telle politique a en effet tendance à favoriser l’émergence de nouvelles bulles spéculatives. Autre source de « satisfaction » aux yeux des opérateurs, le contexte électoral maintient également pour l’heure une partie des récents acquis haussiers. En effet, les élections américaines approchent à grands pas. Dans une petite vingtaine de jours, la date fatidique du 8 novembre sera considérée comme le vecteur boursier central pour une bonne dizaine de séances consécutives, a minima. L’écart entre Clinton et Trump se maintient à défaut de se creuser davantage en faveur de l’ex-Première Dame. Grande favorite des milieux d’affaires, elle devra tout de même remporter l’ultime débat (demain soir) face au candidat républicain pour assurer son avance d’ici l’élection et tenter de convaincre les très nombreux indécis ! Le reste, comme toujours, sera surtout l’affaire des scandales qui éclaboussent à tour de rôle les candidats. Et ce, dans une élection extrêmement volatile à croire les sondages mais … réellement médiocre quant à son niveau général.